Alexandre Müller rémunère ses coaches grâce à une plateforme de contenus érotiques et pornographiques

il y a 3 semaines 17

Tous les moyens sont bons pour récolter des fonds diront certains. Mais d’autres vont trouver le partenariat osé, voire totalement déplacé. Depuis le début de l’année, le Français Alexandre Müller, 77ème joueur mondial, doit redoubler d’efforts pour trouver des fonds afin de notamment payer ses coachs. De fait, il a décidé de s’associer avec OnlyFans.Non, le tennisman éliminé par Alexander Zverev au deuxième tour de l’US Open ne dévoile pas son corps ou ses parties encore plus intimes sur la plateforme créée en 2016 connue pour son contenu érotique, parfois pornographique. En réalité, il s’agit de son sponsor. Un sponsor clivant, sur lequel il a souhaité s’expliquer dans les colonnes de L’Équipe.

Alexandre Müller a hésité avant de s'associer à OnlyFans

"À l'origine, c'est un site pour les marques de luxe, où on peut payer pour avoir accès à des choses", a d’abord souhaité rappeler Alexandre Müller pour nuancer la situation, avant de poursuivre : "mais ensuite, les meufs sont arrivées. Bien sûr, au début, j'ai hésité. C'est OnlyFans quand même ! J'avais la même image que tout le monde".En partenariat avec la plateforme, le Français poste lui aussi du contenu. Néanmoins, cela n’a rien à voir avec l’érotisme. En effet, les images et vidéos publiées par l’athlète ne concernent uniquement le tennis : "Après, bon, je poste du tennis, de la prépa physique, je ne mets rien d’érotique."

Mais la collaboration lui permet de payer ses coaches

Si Alexandre Müller a accepté cette collaboration, c’est aussi parce qu’il ne figure pas parmi les plus grands noms du tennis. "Je ne suis pas multimillionnaire. Ça fait peu de temps que je suis dans le top 100. OnlyFans, ça me permet de payer mes coaches", a-t-il reconnu, toujours auprès de L’Équipe.En effet, en collaborant avec la plateforme, cela lui permet "d’avoir [son] préparateur physique un peu plus souvent en tournoi". "C’est ce que j’ai dit à l’ATP. Mon année, je la planifie par rapport à ce que je gagne ", a-t-il conclu, visiblement heureux de ce partenariat. 

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