Antoine de Caunes : après la mort de Thierry Ardisson, ses consignes à ses enfants sur sa propre fin de sa vie

il y a 4 heures 2

Dans la vie, il y a ceux qui anticipent et ceux qui se laissent vivre… Thierry Ardisson, lui, serait plutôt du genre à être dans la première catégorie. Preuve en est, s'il ne connaissait pas la date de son dernier souffle, l'animateur emblématique de "Tout le monde en parle" sur France 2 avait tout peaufiné pour la suite. Son faire-part de décès et ses obsèques étaient à son image, comme son cercueil d'ailleurs intégralement noir… Bref, l'Homme en noir au caractère bien trempé savait ce qu'il voulait et il était hors de question qu'on lui dicte la manière dont il devait partir.Mais il n'est pas le seul à avoir anticipé. En effet, c'est le cas aussi d'Antoine de Caunes. Ce 18 juillet, l'acolyte de José Garcia a accordé un long entretien à Voici à l'occasion de la sortie du nouveau numéro de son magazine trimestriel intitulé Vieux. Il s’agit de "faire un pas de côté", à "une époque où l’on célèbre le jeunisme, la vitalité, l’immédiateté", racontait l'homme de 71 ans à l'AFP lors de la naissance de son bébé.Conseiller éditorial de ce magazine qui souffle sa première bougie, l'ancien chroniqueur de "Nulle part ailleurs" sur Canal + a parlé avec nos confrères de sujets qui ne sont absolument pas tabous à ses yeux : la vieillesse, le temps qui passe, la mort ou encore la fin de vie. D'ailleurs, même si Antoine de Caunes a envie de jouer les prolongations, il n'empêche qu'il a déjà pensé à ce jour où il vivra ses derniers instants.

Antoine de Caunes : le jour où ce sera le fin, ses trois enfants savent tout !

Antoine de Caunes est l'heureux papa de trois enfants. La plus âgée, Emma de Caunes, est née de son union avec sa première épouse Gaëlle Royer, aujourd'hui décédée. Ensuite, avec la journaliste Agnès Léglise, il a accueilli un fils prénommé Louis en 1987. Enfin, après avoir épousé la journaliste et animatrice Daphné Roulier en mai 2007, tous les deux sont devenus un an plus tard les parents de Jules. Lors de cet entretien pour Voici, le Francilien a ainsi assuré qu'il serait capable de quitter la vie avant que celle-ci le quitte. D'ailleurs, pour le fils de Jacqueline Joubert, c'est "très sain de pouvoir décider" quand partir. Des mots particulièrement forts mais, pour lui, "on ne peut pas devenir victime de sa propre existence ni un fardeau pour ceux qu’on aime". Ainsi s'est-il souvenu de cette discussion avec sa propre mère qui lui avait "fait promettre de la débrancher si elle devenait un légume. Et j’en ai parlé avec mes trois enfants, même si j’espère que ce soit le plus tard possible", a-t-il conclu. C'est clair, chez les de Caunes, la mort n'est pas un tabou.

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