Aurélie Casse : vives tensions sur son plateau avec Jordan Bardella, cette question qu’il n’a pas supportée

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Depuis sa défaite aux élections législatives, Jordan Bardella s’était fait discret sur la scène politique et médiatique. Mais cette absence était en réalité stratégique. L’eurodéputé a profité de cette période pour écrire un livre intitulé "Ce que je cherche", dans lequel il partage ses réflexions personnelles et politiques.Cependant, la promotion de cet ouvrage n’a pas été de tout repos. Bien qu’il multiplie les apparitions sur les plateaux télé et dans les studios de radio, certaines interviews ont pris des tournures inattendues. Son passage dans Quelle époque !, animée par Léa Salamé, a suscité des échanges tendus. Mais c’est lors de l’émission C l’hebdo, présentée par Aurélie Casse, que l’interview a véritablement dérapé, laissant place à un débat houleux.

Jordan Bardella dénonce une censure autour de son livre

À l’occasion de la sortie de son livre "Ce que je cherche", Jordan Bardella a été confronté à un refus de promotion dans les gares et métros parisiens. Mediatransports, chargé de l’affichage publicitaire, avait invoqué « les principes de neutralité » pour justifier sa décision. Une décision rare pour une campagne littéraire, d’autant que l’ouvrage, tiré à 155 000 exemplaires, bénéficie d’un traitement digne des grandes stars de l’édition. Le président du Rassemblement National avait vivement réagi, dénonçant une censure orchestrée « à la demande de syndicats d’extrême gauche ». Selon lui, « C’est un dérapage grave. Aujourd’hui, c’est ma voix qui est censurée, mais demain, d’autres pourraient aussi être réduits au silence. » Malgré cet accroc, "Ce que je cherche" est désormais disponible en librairie et suscite déjà de nombreux débats.

L'eurodéputé craque face aux questions d'Aurélie Casse

Jordan Bardella en a assez ! Invité ce samedi 16 novembre dans C l’hebdo d’Aurélie Casse, le président du Rassemblement National a perdu patience face à une question qui revient sans cesse : « Jean-Marie Le Pen est-il antisémite ? ». Visiblement agacé, il a répondu sans filtre : « Jean-Marie Le Pen a évidemment tenu des propos antisémites. Il a été condamné pour cela et exclu du Front national. » Mais la journaliste n’a pas lâché l’affaire, insistant sur la nuance entre "être antisémite et tenir des propos antisémites". Très irrité, le député européen a alors répliqué : « Pardon de ne pas vouloir accabler quelqu’un qui a 96 ans, malade et sorti de la vie politique depuis dix ans. » Avant de conclure, visiblement à bout : « Je n’aurais sans doute pas rejoint le Front national de Jean-Marie Le Pen, mais je refuse de passer mon temps à parler de lui. » Une manière de dire qu’il veut aller de l’avant, loin des polémiques héritées du passé.

"Je ne veux pas accabler quelqu'un qui a 96 ans, qui est malade et qui est sorti de la vie politique il y a 10 ans."Jordan Bardella explique que Jean-Marie Le Pen a tenu des propos antisémites. Il ne dit pas “Jean-Marie Le Pen est antisémite.” #CLHebdo pic.twitter.com/vsDYzAHGa4

— C l’hebdo (@clhebdo5) November 16, 2024

Son clan dans la tourmente

Alors que Marine Le Pen risque cinq ans d’inéligibilité et une amende de 300 000 euros dans le procès des « assistants parlementaires européens », Jordan Bardella pourrait bien se retrouver seul à porter l’avenir du Rassemblement National. La patronne du RN, pilier du parti depuis des années, est sous la menace de lourdes sanctions qui pourraient l’empêcher de se présenter en 2027. Un véritable coup dur pour le parti. De son côté, Jordan Bardella, à seulement 29 ans, doit non seulement gérer ces incertitudes, mais aussi se défendre face aux questions embarrassantes sur le passé du FN. Pas simple pour le jeune leader, qui semble bien décidé à montrer qu’il est prêt à tenir la barre, coûte que coûte.

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