Être à la fois l’une des artistes les plus écoutées au monde et l’une des plus critiquées. Telle est la vie que mène Aya Nakamura depuis plusieurs années à présent. Connaissant rapidement le succès, la chanteuse âgée de 30 ans a rapidement dû faire face aux critiques et a très vite fait partie des personnalités les plus clivantes de France. Dernière polémique en date, à laquelle a dû faire face l’interprète de "Djadja", sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sa présence a divisé les Français. Mais avant même de prendre part à l’événement, un sondage mené par Odoxa prouvait que le pays avait une mauvaise opinion de la chanteuse. Le sondage, relayé par nos confrères de Ouest-France "montrait que 68 % des Français ont une mauvaise image d’elle et 73 % disaient ne pas aimer ses chansons". Une image que déplore Aya Nakamura, mais qui ne l’affecte pas pour autant.
Aya Nakamura trouve du "réconfort dans la religion"
Invitée de Mouloud Achour dans Clique X, l’interprète de "Djadja" a évoqué sans fard sa vision des critiques à son égard. C’est d’ailleurs dans la religion qu’elle trouve le réconfort et l’apaisement lorsqu’elle fait face à ce type de situations ou qu’elle rencontre divers problèmes au quotidien. "Ouais. Ça m'apaise. Mais grave. Je pense que peu importe, je pense que c'est bien en tout cas de, des fois, en tout cas de croire pour se reposer. Des fois je me dis quand il y a un truc mauvais, je me dis c'est comme ça, c'est le destin", explique Aya Nakamura à notre confrère. Ce dernier, estimant alors qu’il était important de dire à quel point l’Islam peut apporter la paix "en ce moment". "Aujourd’hui, je sais qu'il y a, entre le racisme, l'islamophobie et toutes les choses mauvaises qui se passent… Je pense que la France, elle a besoin de repos et les médias aussi, beaucoup", a alors rétorqué la chanteuse de 30 ans.
Une chanteuse loin d'être "radicale"
"C’est pour ça que ça fait du bien. C'est vrai, mais je m'en suis même pas rendu compte hein en vérité. On a tendance à oublier que c'est une religion d'amour, une religion de paix. Il y a toujours du bon, du mauvais, mais certains préfèrent voir que le mal", poursuit l’artiste.
Aya Nakamura ne s’arrête pas là et profite de cet entretien pour évoquer son dernier album dans lequel "elle parle de tout". "J'ai pas de tabou, j'ai pas de... J'suis pas radicale", en profite-t-elle également pour préciser.Avant d’ajouter : "Faut pas se fier aux apparences et aux on-dit. Parce que je me dis un mec qui habite dans le, dans la campagne, je sais pas ou quoi, qui a jamais vu d'Arabes et de Noirs, dès qu'il en voit un passer, il regarde les médias, il se dit : ‘Ouais, putain, c'est chaud’".