Braquage de Kim Kardashian : Les "papys braqueurs" condamnés mais échappent à un retour en prison, la star réagit !

il y a 1 semaine 8

Le 13 mai dernier à Paris, l’agitation règnait devant le Palais de Justice. Photographes, journalistes, caméras : tous attendaient celle qui a bouleversé l’audience par sa simple présence. Et là une berline sombre s’est immobilisée. Kim Kardashian en descend, escortée, lunettes noires et tailleur impeccable. À ses côtés, sa mère Kris Jenner. Direction la salle d’audience, où l’affaire dite des “papys braqueurs” touche à sa fin. Presque dix ans plus tôt, la star avait été ligotée, menacée et dépouillée dans sa chambre d’hôtel du 8e arrondissement. Un vol estimé à près de neuf millions d’euros. Cette fois, les coupables sont fixés sur leur sort. Et dans ce contexte, l’icône planétaire a pris la parole, pour raconter l’indicible.

Le récit bouleversant de Kim Kardashian

Dans une salle silencieuse, elle se lève. “Bonjour, je m’appelle Kim Kardashian. Je remercie la justice française de m’avoir permis de me présenter devant vous afin de vous faire entendre ma vérité.” Le ton est calme, mais la tension palpable. Elle décrit la peur, l’humiliation. “Ce soir-là, je me suis demandé s’il s’agissait d’un attentat terroriste (…) J’étais persuadée qu’ils allaient me tirer dessus, que c’était fini. Ses mots résonnent fort. “Je me suis dit que j’allais me faire violer. (…) Je pensais que ma sœur me retrouverait morte.” Elle évoque aussi ses enfants, ses prières. À son poignet, un bracelet discret offert par North, qu’elle garde comme un porte-bonheur. Aujourd’hui encore, elle vit sous protection constante. “Cela vaut mieux pour ma santé mentale. Sans cela, je deviendrais folle.” Avant de quitter la barre, elle conclut : “Je crois à la deuxième chance. Je vous pardonne. Mais ça ne change rien au trauma."

Des peines allégées pour les "papys braqueurs"

Plus de neuf ans après les faits, les membres du gang des « papys braqueurs » ont été condamnés à des peines allant jusqu’à huit ans de prison. Pourtant, aucun ne retournera derrière les barreaux. Aomar Aït Khedache, 69 ans, désigné comme le cerveau de l’opération, a vu sa peine confondue avec une précédente déjà purgée. Les autres, âgés de 61 à 76 ans, ont écopé de peines plus légères que celles demandées par l’accusation. Deux hommes, accusés d’avoir servi d’informateurs, ont été acquittés. Nous vous le disions, dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian avait été ligotée, séquestrée et dépouillée dans sa suite de l’hôtel de Pourtalès. Le butin s’élevait à près de 9 millions d’euros, dont une bague offerte par Kanye West.

Kim Kardashian réagit avec émotion et fermeté

Lors de son témoignage, Kim Kardashian n’a pas retenu ses larmes. Aomar Aït Khedache, aujourd’hui sourd et quasi muet, avait présenté ses excuses dans un cahier lu à haute voix par son avocate : « Je regrette beaucoup. » Devenue avocate après six années d’études, Kim Kardashian a dédié son diplôme aux victimes de crimes violents. Dans un communiqué, elle a salué le verdict : « Ce crime a été l’expérience la plus terrifiante de ma vie. Aujourd’hui, je peux enfin tourner la page. » Elle a également remercié la justice française pour son travail. Ce procès rappelle les risques auxquels sont exposées les personnalités publiques à l’ère numérique. Les braqueurs avaient suivi ses déplacements grâce à ses publications Instagram. Depuis, Kim Kardashian a radicalement modifié sa façon de communiquer en ligne. Mais au-delà de la salle d’audience, cette affaire continue de poser une question brûlante : à l’ère des réseaux sociaux, comment protéger ceux que le monde entier observe ?

PROCÈS KARDASHIAN : Les "papys braqueurs", accusés d'avoir participé au braquage de Kim Kardashian en 2016 à Paris, ont été condamnés à des peines allant jusqu'à trois ans de prison ferme.Le cerveau de l'opération est condamné à huit ans de prison dont trois ferme, mais il ne… pic.twitter.com/hk4orxeK9t

— Infos Françaises (@InfosFrancaises) May 23, 2025
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