‎"Casse-toi !", Bruno Le Maire, ces terribles graffitis qui en disent long ‎

il y a 6 jours 2

Alors que Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, s'apprête à présenter son gouvernement dans les jours à venir, les ministres démissionnaires ont déjà repris le cours de leur vie. Parmi eux, Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie, qui s'apprête à poser ses valises en Suisse. En effet, certains ont exprimé leur mécontentement à travers des graffitis et des tags hostiles, illustrant un profond rejet qui s'installe dans l'opinion publique.

Bruno Le Maire a fait ses adieux à Bercy

Bruno Le Maire, qui a été l'un des ministres les plus fidèles d'Emmanuel Macron, a récemment fait ses adieux à Bercy, laissant derrière lui une empreinte indélébile. En quittant son poste, l'ancien ministre de l'Économie a affiché une émotion palpable. Malgré un mandat entaché par un scandale qui l'a contraint à dévoiler son salaire en toute transparence, il a tenu à exprimer sa gratitude envers ses 1 500 collaborateurs, faisant référence à une chanson culte de Michel Sardou, symbole d'une époque et d'un engagement.Cependant, cette séparation n'est pas synonyme de retraite pour Bruno Le Maire. En effet, il s'apprête à entamer une nouvelle aventure professionnelle en Suisse, où il donnera des cours à partir du 23 septembre prochain. Mais son arrivée au royaume des horlogers semble déjà poser problème.

Une arrivée en Suisse controversée

Les Suisses n'ont pas réservé un accueil chaleureux à Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l'Économie. En effet, plusieurs tags hostiles à son égard ont été inscrits sur les murs de l’Université de Lausanne, où il doit donner des cours dans les prochains jours. Bruno Le Maire a rejoint le centre suisse de recherche « Enterprise for Society » rattaché à l’UNIL, où il enseignera la politique publique et la géopolitique. Mais son arrivée est plutôt controversée, à l'image d'un graffiti sur le mur de l'université : "Bruno, Casse-toi !"Également, d'autres messages ont été diffusés par les étudiants, qui ne laissent pas de place à l'ambiguïté : « Bruno marxiste des riches », « Bruno pas le bienvenu » ou encore des critiques plus personnelles telles que « Bruno Le Maire écrit des livres sur son zizi et coule l’économie de son pays. C'est ce que vous voulez nous apprendre ? », en référence à son livre érotique « Fugue américaine », paru en 2023. Ce climat hostile souligne la défiance qui entoure son arrivée dans le pays.

🇨🇭🇫🇷FLASH | "Bruno, casse-toi" et "Bruno Le Maire écrit des livres sur son zizi et coule l’économie de son pays" : plusieurs tags ont été inscrits sur les murs de l’Université de Lausanne en Suisse, où l’ancien ministre de l’Économie doit donner des cours dès lundi. (24 heures) pic.twitter.com/1FjS2RxaYV

— Cerfia (@CerfiaFR) September 19, 2024

Silence du côté de l'Université de Lausanne

Alors que la rentrée de Bruno Le Maire se profile ce lundi à l’Université de Lausanne, l'institution n'a pour le moment pas réagi au déversement de haine dont l'ancien ministre de l'Économie a été la cible. En effet, aucun communiqué public n’a été émis et l'absence de réaction officielle laisse entrevoir une attitude pour le moins silencieuse face à cette vague d'hostilité.Cette absence de soutien ou de déclaration pourrait présager une année mouvementée pour Bruno Le Maire. Dans un contexte où l'opinion publique se montre déjà divisée, les défis s'annoncent nombreux pour l'ancien ministre, tant sur le plan académique que personnel.

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