Pendant 22 ans, Serge Gainsbourg a vécu rue de Verneuil à Paris. Une simple adresse devenue au fil du temps une institution. Désormais les admirateurs de l'artiste décédé en 1991 et les curieux se pressent afin d'entrer dans les lieux. En effet, en 2023, Charlotte Gainsbourg a réalisé son rêve. Faire de cet endroit un musée afin d'y faire revivre l'âme de son illustre père. C'est un succès. Preuve en est, le calendrier des réservations. Ouvert il y a bientôt deux ans, l'endroit affiche "complet" tout le mois de juillet (excepté le 19 et le 24) ainsi que tout le mois d'août.Pour l'occasion, les visiteurs ont le choix : visiter uniquement le musée au 14 de la rue de Verneuil, "un parcours chronologique formé de 450 œuvres emblématiques" ou se rendre au 5 bis de la rue afin d'avoir accès au musée et à la maison de l'interprète de Bonnie & Clyde. Une "expérience intimiste d’une durée de 30 minutes" guidée par la voix de sa fille. Dans les deux cas, Le Gainsbarre et la librairie-boutique sont en libre accès.Sur le site du musée, on peut alors découvrir que Le Gainsbarre est un "café & piano-bar inspiré des premières années de la carrière musicale de Serge Gainsbourg, lorsqu'il œuvrait en tant que pianiste dans les bars et les cabarets de la capitale". On peut s'y restaurer comme y boire un verre. Un établissement qui, en janvier dernier, a été confié à Ben Attal. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu.
Charlotte Gainsbourg et Yvan Attal : leur fils Ben dans de sales draps
Rien ne va plus pour le jeune homme de 28 ans. Et pour cause, son bar est au cœur d’une polémique. En cause : des nuisances sonores et des débordements, qui dégradent la qualité de vie des voisins. Certains ont d'ailleurs témoigné auprès de nos confrères du Figaro. "Ça ne va qu’en se dégradant", affirme une habitante qui réside en face de l’établissement. Par ailleurs, une autre habitante du quartier évoque une ambiance de "boîte de nuit" qui résonnerait jusqu'à son salon. Des nuisances qui auraient commencé à l'arrivée du jeune acteur.Face au tollé, la maire du 7e arrondissement de la capitale, Rachida Dati a rapidement pris la parole assurant qu'il y aurait des sanctions "si le Gainsbarre ne se conforme pas aux obligations". Dans la foulée, le préfet de police a été saisi et une réunion de médiation a été organisée le 30 juin. À cette occasion, le compagnon de Jordane Crantelle s’est engagé à ne plus organiser de soirées avec DJ, à limiter l’activité à un piano-bar, et à informer en amont les habitants de toute privatisation. Mais cela suffira-t-il ?