Choc aux États-Unis : une Américaine en mort cérébrale donne naissance à son bébé à la faveur d'une loi anti-avortement

il y a 1 semaine 6

Ce drame bouleverse les États-Unis. Une jeune Américaine en mort cérébrale a été maintenue en vie pendant des mois.En cause, une loi anti-avortement ultra-stricte en Géorgie, qui a empêché sa famille de prendre une décision. Son bébé est né prématurément, dans des circonstances glaçantes.

Adriana Smith, une mère malgré elle

Adriana Smith avait 30 ans. Infirmière, elle a été victime d’un accident médical qui a conduit à une mort cérébrale en février dernier. À ce moment-là, elle était enceinte de neuf semaines.En Géorgie, l'avortement est interdit dès les premières détections d’un battement de cœur fœtal. Les médecins ont donc décidé de maintenir Adriana sous assistance respiratoire, malgré l’absence de toute activité cérébrale. Un choix imposé à sa famille, impuissante face à la loi de l’État.

Un bébé né dans un contexte glaçant aux États-Unis

Le petit Chance est né par césarienne d’urgence, à 26 semaines de grossesse. Son prénom symbolise l’espoir, mais son arrivée au monde est marquée par le silence prolongé de sa mère, déjà partie depuis longtemps. Selon les médecins, ses chances de survie sont bonnes.La grand-mère de Chance, April Newkirk, dénonce une situation inhumaine. "Nous aurions dû avoir le choix", a-t-elle rappelé, bouleversée. Sa fille n’a jamais pu décider, et sa famille non plus.

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Aux Etats-Unis, en Géorgie, un histoire terrible, conséquence de la loi très restrictive sur l'avortement. Une femme enceinte déclarée en état de mort cérébrale, est maintenue en vie pour aller au terme de sa grossesse. Vous allez entendre le témoignage poignant de sa mère.#SinformerSurTikTok #M6info #pourtoii #fyp

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États-Unis : une loi qui dépasse les familles et les médecins

Dans un pays où plus de 20 États restreignent désormais le droit à l’avortement, cette affaire relance le débat. Les élues Nikema Williams, Ayanna Pressley et Sara Jacobs appellent à une clarification légale pour éviter que d'autres familles ne vivent la même chose.Le flou juridique, disent-elles, pousse les hôpitaux à agir par peur des poursuites. Dans le cas d’Adriana Smith, personne n’a réellement su ce qu’il fallait faire. Ni la médecine, ni la morale, ni la loi ne sont parvenues à se rejoindre. Pendant ce temps, un bébé voit le jour, porté par une mère qui n’a pas pu défendre son choix.

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