Christophe Dechavanne explique au tribunal avoir embrassé une femme qui aurait "très probablement" consommé de la cocaïne

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Le 17 août 2024, Christophe Dechavanne se faisait pincer à Toulon-sur-Allier. En excès de vitesse à 120 km/h sur une route à 80 km/h, les forces de l’ordre l’ont soumis à un test de dépistage, qui s’est révélé positif à la cocaïne.Ce jeudi 20 février 2025 se tenait donc son procès pour "conduite en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants, en récidive", au tribunal correctionnel de Moulins. Comme l’avaient révélé nos confrères de La Montagne, l’animateur de 67 ans risquait gros. "Jusqu'à 4 ans d'emprisonnement, 9.000 euros d'amende ainsi que l'annulation immédiate de son permis de conduire et l'interdiction de solliciter un nouveau permis de conduire pendant trois ans", indiquait le média. 

Christophe Dechavanne, récidiviste

Si la peine encourue était si importante, c’est parce qu’il s’agit d’une récidive pour Christophe Dechavanne. En effet, en 2021, il se faisait condamner par le tribunal judiciaire de Blois pour conduite sous stupéfiant. Finalement, le tribunal correctionnel de Moulins a infligé une amende de 1200€, une annulation du permis, et une confiscation de son véhicule à Christophe Dechavanne, comme le rapporte la Montagne. Non présent au tribunal de Moulins, c’est son avocat, Me Dylan Slama, qui assurait sa défense. L’animateur a plaidé la non-validité du test salivaire. Néanmoins, La présidente, lui a rappelé qu'avant de se soumettre au test, Christophe Dechavanne avait avoué avoir consommé du cannabis et de la cocaïne.

Un baiser échangé, responsable de son test positif ?

Toutefois, Me Dylan Slama défendait son client en indiquant que ce dernier avait fait le choix de se rétracter en expliquant avoir embrassé une femme qui aurait "très probablement" consommé de la cocaïne. "Christophe Dechavanne n'est pas un consommateur de stupéfiants", a-t-il également assuré, sans oublier de mentionner le fait que l’animateur n’avait plus consommé depuis six ans. De fait, l’avocat a plaidé "pour une consommation passive de stupéfiant de son client", indique la Montagne. Me Dylan Slama prenant l’exemple du tennisman français, Richard Gasquet, qui avait utilisé la même défense et qui se faisait innocenter par le Tribunal arbitral du sport (TAS), souligne La Montagne. Une défense qui n’a visiblement pas convaincu le tribunal correctionnel de Moulins. 

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