Depuis deux décennies, la part de cancer colorectal détecté chez les moins de 50 ans a explosé de manière exponentielle en Europe et aux Etats-Unis. Une étude américaine relayée la semaine dernière a identifié une toxine bactérienne, appelée «colibactine», qui augmenterait le risque de cancer colorectal précoce. Une découverte qui pourrait booster la recherche liée à la deuxième cause de décès par cancer en France. Les chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont identifié, dans une étude relayée le mercredi 23 avril dans la revue Nature, qu’une toxine bactérienne, appelée «colibactine», augmentait le risque de diagnostic précoce de cancer colorectal en cas d’exposition dès l’enfance. Une toxine mutagène capable d’altérer l’ADN Produite par certaines souches d’Escherichia coli présentes naturellement dans le côlon et le rectum, la colibactine est une toxine dite mutagène pouvant altérer l’ADN. Une exposition à cette toxine imprimerait une signature génétique spécifique sur l’ADN des ...