Les Etats européens se sont accordés lundi soir pour réduire la portée d'une loi dite «CS3D» sur le «devoir de vigilance» sociale et environnementale des grandes entreprises, un texte qu'Emmanuel Macron et Friedrich Merz avaient appelé à supprimer. Changement de cap. Plusieurs pays européens ont souhaité supprimer, lundi, une loi qui impose aux grandes entreprises un devoir de vigilance contre les violations de droits humains et les dommages environnementaux. Critiquée par la droite, l'extrême droite et le patronat, qui invoquent un «fardeau administratif», cette loi pourrait finalement être retoquée. Le sujet sera débattu au Parlement européen. En plein virage pro-business, l'Union européenne avait déjà reporté d'un an, de 2027 à 2028, l'entrée en vigueur de cette loi sur les obligations des entreprises en matière de respect des droits humains et de protection de l'environnement. Concrètement son objectif est de prévenir et de remédier aux violations de droits humains (travail des ...