Six ans après la chute du califat autoproclamé de l'organisation État islamique, des milliers de femmes et d'enfants restent détenus dans les camps du nord-est de la Syrie. Sous la responsabilité des Kurdes depuis 2019, ces détenus perçus comme affiliés à l'EI dépendent d’une autorité non-étatique incapable de les juger ou de les extrader. Les camps échappent à la protection des lois humanitaires internationales, mais cette situation en suspens pourrait changer avec la chute du régime Assad.