David Hallyday : sa tournée Requiem pour un fou inquiétée par des militantes féministes

il y a 2 semaines 2

Leur relation était unique. Même si Johnny a avoué ne pas avoir toujours été là pour son fils David, le Taulier a tenté de rattraper les années perdues jusqu'à sa mort en décembre 2017. De son côté, David Hallyday a voulu lui rendre un bel hommage. En juin dernier, le frère de Laura a sorti un album intitulé Requiem comme un fou dans lequel il a repris les plus belles chansons de son père comme Je te promets, J'ai oublié de vivre ou encore leur duo mythique Sang pour sang. Invité de la RTBF, le fils de Sylvie Vartan avait expliqué pourquoi il avait décidé de sortir un album de cet envergure. "C’est un album de famille. Je l’ai fait d’abord pour mes enfants, pour ceux qui viennent d’arriver, ceux qui vont venir plus tard, un témoignage d’amour. On a pu travailler ensemble, on a réussi ce travail-là, c’est important de marquer ça chez moi. Et puis aussi l’amour du public, d’aller partager ces émotions avec eux, c’est ce que j’aime" a-t-il confié à nos confrères.Un CD qui depuis le 2 novembre prend vie sur scène puisque l'artiste de 58 ans s'est lancé dans une grande tournée partout en France. Après s'être produit à Epernay près de Reims, il se produira à Longuenesse près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais ce 6 novembre. Si aucun incident n'a été déploré lors du premier show, celui-ci est à surveiller. Mais pourquoi ?

David Hallyday en concert dans le Pas-de-Calais : un spectacle sous surveillance ?

C'est une information révélée par nos confrères de La Voix du Nord. Les militantes d'un collectif féministe comptent distribuer des tracts à l'arrivée des 2 300 spectateurs au concert. "Il n'est pas question pour nous de perturber le concert mais seulement de sensibiliser contre les violences sexuelles et sexistes dans le strict respect de la loi" a confié l'une d'elle au Figaro. Si ces militantes ch'tis ne reprochent absolument rien au chanteur, elles regrettent le nom de sa tournée Requiem pour un fou.Selon leur interprétation, ce titre sorti en février 1976 "poétiserait le féminicide". En cause : un refrain qui passe mal depuis le mouvement Me Too : "Je l'aimais tant que pour la garder, je l'ai tuée/ Pour qu'un grand amour vif toujours/Il faut qu'il meure, qu'il meure d'amour". Toujours à nos confrères, le collectif précise qu'il ne "demande pas la censure de cette chanson". Toutefois ces membres estiment "qu’il faut informer sur ces messages violents véhiculés dans la chanson, au cinéma".Contactée par Le Figaro, la direction de la salle où se produira le spectacle n'a pas souhaité commenter ce rassemblement.  

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