Icône du football français, Didier Deschamps se prépare à tourner la page de son mandat en tant que sélectionneur des Bleus. Dans une récente interview, il a en effet annoncé son intention de quitter ses fonctions à l'issue de la Coupe du Monde 2026. Une décision sur laquelle Le Figaro est revenu lors d'un entretien mené le 22 mars dernier.
Didier Deschamps prêt à tirer un trait sur le football ?
Au micro de nos confrères, l'ex-joueur a écarté l'idée de briguer un jour la présidence de la FFF ou un poste de ministre des Sports.
"Non, non, non et non. Cela ne fait pas partie de mes ambitions", a-t-il confié. Et il ne compte pas non plus prendre la direction d'un club de football : "Non, je n’ai pas ces ambitions-là. Ce n’est pas dans mes plans. Si je rajoute 'aujourd’hui', les gens vont se dire que je laisse la porte ouverte pour demain. Le terrain, rien que le terrain…"
"Pour mon avenir, je ne ferme aucune porte. En France comme à l’étranger. J’ai la liberté de choisir et je sais que ce sera différent, mais très bien aussi. Je ne sais pas quoi, ni où, et je ne me préoccupe pas de savoir quoi. J’aime bien parler italien, je continue à parler espagnol aussi dès que je peux", a ajouté Didier Deschamps.
Un manque de reconnaissance en France
Lors de cet entretien, il a aussi abordé ses relations parfois tendues avec les médias français, un facteur qui pourrait expliquer son envie de s'éloigner de la France après son départ de la sélection.
"Je n’en ai pas marre des médias français, vous pouvez le répéter à vos confrères… (...) J’aime l’Italie, mais je n’en veux pas à la presse française. Je vais vous dire une chose, c’est factuel, et je ne cours pas après cela, mais il y a une reconnaissance qui est plus importante à l’étranger que dans mon propre pays. Je ne me bats pas pour l’avoir plus en France", a-t-il lancé. Et de conclure : "Je ne critique pas la presse française en général, cela fait partie de la culture : 'C’est oui, mais…'. À l’étranger, il n’y a pas de 'mais'. C’est : 'Oui, tu as gagné, tu as gagné. Point !'. Si tu n’es pas bon, tu te fais défoncer, il n’y a pas de soucis. Ce n’est pas uniquement valable que sur le sport. C’est culturel. Je suis français et fier de l’être, mais sur la réussite, il y a toujours ce fameux 'mais', ajouter quelque chose de négatif ou suspect". Des révélations qui font réagir.