Quand il a disparu, le 24 mars 1969, Gilbert Bréant n’était officiellement plus sous contrat avec l’armée française. Il travaillait pour une mystérieuse entreprise lorsque son avion, truffé de caméras et de radios, s’est sans doute abîmé en Méditerranée. La famille angevine s’est procuré des documents étayant la thèse d’une destruction de l’appareil par une puissance étrangère, pour réclamer plus de deux millions d’euros à l’armée française. L’audience a eu lieu ce mardi 11 mars 2025, à Nantes.