« C’est probablement le casse du siècle. En moins de trente ans, entre délocalisations et désintermédiations, une gigantesque charge de travail a disparu des radars du nouveau monde numérique. Pas vue, pas quantifiée, pas même perçue. Nous travaillons tous gratuitement sans nous en rendre compte », analyse Laurent Marchand, rédacteur en chef délégué, éditorialiste chargé de l’Europe et de l’international.