Le premier tour de la présidentielle polonaise, qui pourrait redéfinir la place de ce pays dans l'UE, a lieu ce dimanche. Voici les enjeux d'une élection dont la campagne a été dominée par la confrontation entre un pro-européen convaincu et un nationaliste admirateur de Donald Trump. Deux camps bien distincts. Dans une campagne placée sous le signe de la politique étrangère et des relations internationales, deux candidats à l'élection présidentielle polonaise se sont très vite détachés. D'un côté, le pro-européen Rafal Trzaskowski, maire de Varsovie et candidat de la Coalition civique du Premier ministre Donald Tusk, crédité d'environ 30% des intentions de vote, et l'historien Karol Nawrocki, promu par l'opposition nationaliste du Droit et Justice (PiS), qui pourrait obtenir 25% des suffrages selon les derniers sondages. Si le président a des pouvoirs limités en Pologne, il dispose d'un droit de veto sur les initiatives législatives, une prérogative fréquemment utilisée par ...