"Elle ne veut plus sortir", fillette de 3 ans violentée par sa maîtresse, sa mère témoigne dans "TPMP"

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Il ne pouvait pas y avoir pire rentrée pour cette fillette de 3 ans. Au lendemain de son arrivée en maternelle, celle-ci a été brutalisée par sa maitresse. Des faits qui se sont déroulés le 3 septembre dernier, dans la salle de classe de l'enfant, dans un établissement du 15e arrondissement. Sur la vidéo, tournée par un parent d'élève, on peut apercevoir l'enseignante asséner des coups dans le dos de la petite fille sous les yeux de ses camarades. C'est alors que l'enfant est tombée au sol avant d'être aspergée d'eau au visage.

Ce 10 septembre, Rachel, la maman de la fillette était l'invitée de "Touche pas à mon poste" sur C8. Face à Cyril Hnaouna, cette dernière a confié que son enfant n'était pas retournée à l'école depuis cet abominable événement. Elle est "traumatisée" par ce qu'elle a vécu. Sur BFM TV, la maman a assuré que sa fille n'allait "pas bien du tout". Un médecin l'a examiné et conclu un "état de choc sévère".

"Ma fille ne veut plus sortir !"🚨 Une fillette de 3 ans violentée par sa maîtresse de petite section : le témoignage bouleversant de sa maman dans #TPMPLa suite en direct sur @C8TV pic.twitter.com/1uZTKGVaDR

— TPMP (@TPMP) September 10, 2024

Fillette agressée à l'école : sa maitresse suspendue

Depuis les faits, la vidéo vue plus de 3 millions de fois tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Suspendue à la demande du ministère de l’Éducation, la maîtresse travaillait dans l'établissement depuis vingt ans. Pour tenter de se justifier, celle-ci a déclaré : "Il y avait une surcharge d'élèves dans cette classe" et a dit "regretter son geste". De son côté, l'établissement se serait excusé dans un premier temps avant de proposer à la mère de famille de changer sa fille d'école.

Par ailleurs, la famille de l'enfant a décidé de porter l'affaire devant la justice face à la gravité des faits. Une double enquête pénale et administrative est en cours. De son côté, Nicole Belloubet, la ministre démissionnaire de l’Éducation, a dénoncé sur X (anciennement Twitter) des images "terriblement choquantes et inacceptables".

Ces images sont terriblement choquantes et inacceptables dans notre École.J’ai demandé sans délai le lancement d’une procédure disciplinaire, avec une suspension immédiate de la professeure. J’adresse tout mon soutien à la victime et sa famille, qui sont prises en charge. https://t.co/5yUT9SgKM7

— Nicole Belloubet (@NBelloubet) September 9, 2024

A noter que la maitresse risque sept ans de prison et 100 000 euros d'amende.

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