ENQUÊTE. « Avant, c’était le Graal »: fatigue, mal-être, doute, le blues du policier d’investigation

Ils sont ceux qu’on appelle quand chaque indice compte ou que des mots sont difficiles à entendre. Ils passent leur journée à traquer les malfrats, à assembler les morceaux d’histoires brisées. Un métier passion pour beaucoup. Pourtant, dans les commissariats de police de Nantes, Laval ou Angers, les visages des enquêteurs se ferment, les regards se perdent, les arrêts maladie et les départs se démultiplient. Paroles de flics.