Éric Antoine, avec 145 kilos sur la balance. Il ne s’agit pas d’une blague. En effet, la situation a bel et bien existé comme va le révéler le principal intéressé dans quelques heures. Le présentateur des "Traîtres" et de "La roue de la fortune", participe en effet au documentaire "Santé mentale, briser le tabou", diffusé ce mardi 6 mai 2025 sur M6.En plus de l’extravagant animateur, Florent Manaudou, Yannick Noah, Michèle Bernier, ou encore l’humoriste Constance, vont également se confier sur différents troubles dont ils ont souffert et ayant un impact direct sur leur santé mentale.
Éric Antoine avec 145 kilos
Si Éric Antoine a accepté de prendre part au projet, c’est en partie pour "briser le silence, défaire les préjugés et ouvrir le dialogue" dans "ce film-manifeste". Avec comme objectif de "faire bouger les lignes", l’animateur en couple avec Gennifer Demey va revenir sur sa jeunesse difficile."La plus grande souffrance, c’est l’amnésie traumatique. Dans tout ce que j’ai vécu, je ne dirais pas de quels traumas parce que je n’ai pas envie de partager ça, mais c’est la sensation qu’une partie de ta vie a disparu sous la violence", va indiquer l’animateur et magicien qui a souhaité "devenir connu pour être aimé".Cette période traumatique a causé de lourdes conséquences. "J'ai été jusqu'à 145 kilos donc dans une obésité morbide", va expliquer Éric Antoine qui pèse, aujourd’hui, trente kilos de moins sur la balance. Avant de poursuivre : "C'est très étonnant parce qu'il y a une espèce d'effet écho à ta peur parce que tu as peur et puis après t'as peur de ta peur et après t'as peur de ta peur d'avoir peur. Il y a quelque chose qui grandit et tu as un problème de respiration ou d’hystérie".
Cet énorme travail sur soi pour sortir de cette mauvaise période
C’est grâce à un "un travail psychanalytique" qu’il a réussi à comprendre de quoi il souffrait, et après avoir expérimenté de nombreuses méthodes pour gérer ses traumatismes, qu’il a réussi à aller de l’avant. "Dès mon adolescence, je suis rentré dans une première psychothérapie analytique et puis que j’ai fait plusieurs voyages. En cri primal, en EMDR, en hypnose, en psychanalytique, ce que j’ai le plus aimé. Mais je n’ai jamais été jusqu’au besoin d’être interné", va confier Éric Antoine qui garde, néanmoins, un mauvais souvenir des traitement médicamenteux : "J’ai eu deux fois dans ma vie recours à des bandages chimiques, antidépresseurs etc., mais ça n’a pas duré longtemps et j’ai préféré être dans la souffrance, dans la dépression et dans le burning-out que de prendre des médicaments. Je ne sais pas pourquoi mais je préfère voir la vérité. Je préfère sentir et avoir très mal que ne pas sentir".De lourdes confessions, auxquelles vont donc se rajouter celles de Florent Manaudou, du rappeur Hatik, la créatrice de contenu Crazy Sally, la chanteuse Pomme, ou encore l’ancien nageur Camille Lacourt.