Elle nous a quittés le 11 juin 2024, à l'âge de 80 ans, après des années de souffrance. Françoise Hardy voulait partir depuis un moment, mais elle a tenu bon pour les siens. Et ce 11 juin 2025, un an jour pour jour après avoir perdu sa maman, Thomas Dutronc lui a rendu hommage, dans les colonnes du Figaro. Il a également annoncé qu'il n'avait toujours pas enterré sa maman. Elle qui a opté pour la crémation, après avoir eu droit à des obsèques ouvertes au public, au Père-Lachaise, doit encore rejoindre la Corse.
Il n'a pas encore enterré Françoise Hardy
Son fils explique en effet à propos de sa dernière demeure : "Elle sera enterrée au cimetière de Monticello, en Haute-Corse, où elle verra la mer d’un côté et la maison qu’elle a fait construire en 1967 de l’autre".
Et d'ajouter : "Nous avons trouvé l’endroit mais il nous faut encore choisir l’architecture d’un petit caveau où déposer ses cendres". Si tout cela n'est pas encore fait, c'est parce que personne ne s'en occupe, reconnait-il.
Thomas Dutronc avoue : "C’est mon père qui s’en occupe, donc il ne se passe rien. Il faudrait que je prenne le relais mais j’ai plein de choses à faire". Il faut dire qu'il prépare le premier volume d’une intégrale de l'œuvre de sa mère.
À nos confrères, il explique : "Il y a eu un tel engouement quand ma mère est partie ! Elle a été écoutée dans le monde entier, y compris dans des pays où elle n’avait jamais été entendue. Comme si tout le monde prenait conscience de sa valeur artistique, de son rayonnement et de sa renommée".
Fier, Thomas Dutronc raconte aussi : "C’est la seule artiste française qui a figuré dans le classement établi par le magazine Rolling Stone des meilleurs chanteurs de tous les temps, c’est la classe !"
Étienne Daho l'aide à faire son deuil
Pour l'aider dans ce projet, il peut compter sur un ami intime et fidèle de Françoise Hardy. Étienne Daho, "est en contact avec des fans encore plus hardcore que lui", plaisante-t-il. Avec lui, Thomas Dutronc peut faire son deuil, et il confie : "Nous avons dîné ensemble pour parler de tout ça. Ensuite, il m’a emmené voir l’appartement où vivait ma mère à 10 ans, l’école qu’elle fréquentait, des lieux que je ne connaissais pas".Et voilà pourquoi l'enterrement de Françoise Hardy, "ça traîne, mais rien ne presse, en même temps…" explique pour finir son fils.