Son procès s'est ouvert ce 24 mars 2025, devant le tribunal correctionnel de Paris. Et Gérard Depardieu y assiste en chair et en os, après un premier report, pour raison de santé. Comme l'a préconisé un expert, l'acteur peut assister aux audiences, sans qu'elles ne dépassent les 6 heures. Et il a droit à une pause de 15 minutes toutes les 3 heures. Malgré cet aménagement pour ménager sa condition fragile, c'est un homme décidé à se défendre qui a pris la parole. Ce 25 mars 2025, devant la cour, au deuxième jour de son procès, Gérard Depardieu a contesté "s’amuser à peloter" des femmes.
Gérard Depardieu se défend
Il est, on le rappelle, poursuivi pour agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrages sexistes. Et ce, par une décoratrice et une assistante réalisatrice. Les faits supposés remontent à 2021, sur le tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker.
Balayant les accusations, l'acteur de 76 ans a donc estimé : "Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro".
Et d'ajouter qu'il n’était pas "comme ça" et qu’ "il y a des vices qu (il) ne connaît pas".
En outre, Gérard Depardieu a reconnu qu'il avait bien "attrapé la hanche" de la décoratrice. Mais c'était pour "ne pas glisser", soutient-il.
Concernant la phrase "Je vais te fourrer mon gros parasol dans la chatte", qui figure dans la plainte, là encore l'acteur s'est expliqué. Il a ajouté le contexte : l'accessoiriste cherchait des parasols pour le reste du tournage, et il lui aurait dit qu'il n'en avait "rien à foutre" et qu'elle pouvait se les "foutre dans le cul". Et de conclure, par ailleurs, qu'il n'y avait là aucune intention sexuelle, même si sa façon de parler peut surprendre.
Des déclarations qui devraient un peu plus faire bondir l'actrice Anouk Grinberg, qui n'a cessé de torpiller Gérard Depardieu, depuis des années.
Mensonges ?
Elle qui a participé au tournage problématique, il y a 4 ans, s'est rendue à l'ouverture du procès, ce lundi. Tandis que l'avocat de Gérard Depardieu avait la parole, ce 24 mars 2025, la star a poussé un cri, et a dû être exclue de la salle. Anouk Grinberg a dénoncé des mensonges répétés de Jérémie Assous. Ce dernier, a notamment accusé la procédure. Il a dénoncé une "enquête de police bâclée" ainsi que "des méthodes staliniennes" qui n'ont qu'un but : abattre un "monstre sacré".