C'est un village de Haute-Savoie où la tranquillité est d'usage. Toutefois, depuis quelques jours, les habitants ne parlent plus que de ce drame. Mardi, un père de famille a retrouvé trois enfants âgés de 2, 11 et 13 ans morts dans un chalet de la petite commune de Taninges. Seul le plus jeune était le sien, les autres étaient le fruit d'une première union de la mère. Une effroyable découverte. Ceux-ci portaient, notamment, des "plaies à l'arme blanche". Si les enquêteurs n'ont écarté aucune hypothèses, les regards se sont rapidement tournées vers la mère de famille.En effet, au moment de la macabre découverte, celle-ci a disparu et sa voiture n'était plus chez elle. Injoignable, les forces de l'ordre se sont, alors, activement lancés à sa recherche. Ils se sont, notamment, rendus en Suisse où elle aurait pu prendre la fuite. Ce 14 novembre, il y a du nouveau dans l'enquête. Selon Le Dauphiné Libéré, un corps correspondant à celui de la mère a été retrouvé. Celui-ci se trouvait dans son véhicule à Champéry, commune suisse du canton du Valais.Toutefois, la prudence est de guise. Des expertises doivent encore confirmer à 100% qu'il s'agit bien du corps de la mère des petites victimes.
Haute-Savoie : après le drame, que sait-on de la mère et où en est l'enquête ?
A l'heure qu'il est une enquête de flagrance pour homicides volontaires a été ouverte. Elle a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville avec l’appui de la section de recherches de Chambéry. A ce stade, l'entourage proche des victimes est auditionné par les forces de l'ordre. Objectif : tenter de comprendre ce qui aurait pu pousser cette femme à commettre l'irréparable. Rappelons, tout de même, que celle-ci demeure, à ce stade, présumée innocente.Les pères des enfants, deux garçons et une fille, ont été entendus. Puis, ils ont été pris en charge par les services de secours en état de choc. Pour information, la mère, âgée de 45 ans est franco-suisse. Décrite comme dépressive, elle aurait laissé une lettre avant de quitter le chalet sans que le contenu ne soit dévoilé. Institutrice, celle-ci avait été mutée l’an dernier de Samoëns à Marnaz. Pourquoi ? Une pétition et plusieurs signalements de mamans d’élèves l'ont pointé du doigt pour sévérité envers les enfants.