Évoquant à juste raison l’histoire de la guerre civile algérienne (1990-2002), ses crimes toujours impunis contre des civils abandonnés à leur sort et le révisionnisme historique érigé en « vérité alternative » et « réconciliatrice » d’État, Houris, le nouveau roman de Kamel Daoud, n’a malheureusement pas su éviter l’écueil de l’essentialisme et du culturalisme.