"Il n’en pouvait plus de Benoît Poelvoorde", Alain Delon, comment il a failli péter un plomb sur le tournage d’Asterix

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"César ne vieillit pas, il murit, ses cheveux ne blanchissent pas, ils s'illuminent, César est immortel, pour longtemps. César a tout réussi, tout conquis, c'est un guépard, un samouraï, il ne doit rien à personne. Ni à Rocco, ni à ses frères, ni au clan des Siciliens. César est de la race des seigneurs, d'ailleurs le César du meilleur empereur a été décerné à César... Ave moi !"Le monologue attribué à l'imperator favorisé des dieux dans le film Astérix aux Jeux olympiques, réalisé par Thomas Langmann et Frédéric Forestier, s'accorde parfaitement avec la personnalité d'Alain Delon, qui interprète ce rôle.

Tout comme le stratège et tacticien romain qu'il incarne, le monstre sacré du cinéma français a souvent été perçu comme un homme hautain, distant, voire narcissique.

Une personnalité loin d'être simple

Réputé pour son caractère volcanique, celui que l'on appelait le Guépard a toujours imposé une grande exigence à son entourage.

Que ce soit en amour, en amitié ou dans le travail, il fallait constamment faire preuve de rigueur, sous peine de provoquer la colère de l'acteur.

Benoît Poelvoorde, a qui il donnait la réplique dans le fameux long-métrage, a d'ailleurs fait les frais du caractère d'Alain Delon.

Benoît Poelvoorde dans le viseur d'Alain Delon

"Il n’en pouvait plus de Benoît Poelvoorde, qui demandait sans cesse à refaire les prises", a confié Daniel Broussin, l'ancien chauffeur et garde du corps du comédien, ce dimanche 22 septembre 2024, dans les colonnes du Parisien. Et d'ajouter ainsi : "J’étais allé voir Thomas pour lui dire qu’il fallait arrêter. Tout d’un coup, Delon a dit : Daniel, on se barre ! Une fois qu’il s’était calmé, je lui avais conseillé de revenir sur le plateau en disant que c’était par respect pour le guépard et son dresseur…"À plusieurs reprises, le militaire a même dû s'interposer physiquement entre son patron et ceux qui étaient les cibles de ses accès de colère. De sacrées confidences !

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