il y a 3 semaines
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La victoire d’Imane Khelif aux Jeux Olympiques de Paris, le vendredi 9 août 2024, continue de faire couler beaucoup d’encre. Moins d'un mois après son triomphe sur le ring, la boxeuse algérienne se retrouve au cœur d'une nouvelle controverse, cette fois-ci alimentée par une personnalité mondiale de premier plan.
Le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, a récemment pointé du doigt la victoire "ridicule" et "injuste" de la sportive accusée d'être un homme.
Pour l'homme d'État, les athlètes transgenres "tuent le sport féminin (...) N’importe quel homme peut simplement se déclarer femme et participer à n’importe quelle compétition sans donner aux femmes la moindre chance de remporter des médailles, encore moins de premières places", a-t-il déclaré selon Associated Press.
Imane Khelif atteinte d'un syndrome d'hyperandrogénie
Durant toute la période des Jeux Olympiques, Imane Khelif a été critiquée pour son apparence jugée trop masculine, mais il est important de noter qu'elle souffre en réalité d'un syndrome d'hyperandrogénie.
Biologiquement, elle est une femme, mais son taux de testostérone dépasse les niveaux habituels observés chez les femmes.
Si Vladimir Poutine s'en est pris à la boxeuse, il n'est malheureusement pas le seul à s'être indigné. L'autrice de Harry Potter, J.K. Rowling, a violemment attaqué la jeune femme sur les réseaux sociaux.
"Quelqu’un atteint de troubles du développement sexuel ne peut pas changer la façon dont il est né, mais il peut choisir de ne pas tricher, il peut choisir de ne pas prendre de médailles aux femmes, il peut choisir de ne pas causer de blessure", a-t-elle écrit sur X (anciennement Twitter).
En outre, Donald Trump et Elon Musk se sont également exprimé.
Une plainte déposée
Touchée par les remarques à son sujet, Imane Khelif a exhorté "tous les peuples du monde à respecter les principes olympiques, conformément à la Charte olympique". "[Ces critiques] peuvent détruire les gens, elles peuvent tuer les pensées, l'esprit et l'âme des gens. Et cela divise", a-t-elle lancé avant d'évoquer l'impact de ces rumeurs sur sa famille. L'athlète a également porté plainte pour cyberharcèlement.
