« J’ai engagé un homme de main, je le regrette », Poupette Kenza, premiers aveux depuis sa sortie de prison

il y a 2 semaines 6

« Rien ne m’a autant soulagée que d’écrire ce livre. » Deux semaines après avoir annoncé la sortie prochaine de son ouvrage De Poupette à Kenza, l’influenceuse Kenza Benchrif — plus connue sous le nom de Poupette Kenza — est sortie de son silence avec des mots forts. Dans une interview accordée au Parisien ce dimanche, celle qui a longtemps régné sur les réseaux sociaux raconte pour la première fois ce qui l’a conduite derrière les barreaux… et ce qu’elle espère reconstruire depuis.

C’est par une vidéo TikTok très attendue que Poupette Kenza a repris la parole le 1er mai dernier, après des mois d’absence. « À mes enfants, à mon mari, à ma famille, à mes amis, à mes poupettes, j’ai tellement de choses à vous dire, tellement de choses que vous avez ratées », confiait-elle face caméra, visiblement émue.

Tentative d’extorsion : Poupette Kenza reconnaît sa part de responsabilité

Son livre, écrit lors de sa détention provisoire à l’été 2024, est présenté comme une thérapie autant qu’un témoignage. « Écrire m’a aidée, écrire m’a sauvée », déclare-t-elle. Et visiblement, ses fans sont toujours au rendez-vous : sa vidéo a été vue près d’un million de fois en à peine une heure. Mais pourquoi cette disparition brutale des réseaux ? L’ancienne star de Snapchat, suivie par plus de 1,1 million d’abonnés sur Instagram, a été mise en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs.

Placée en détention provisoire en juillet 2024, elle a été libérée sous contrôle judiciaire le 31 octobre. Son procès, très attendu, n’a pas encore été fixé. Elle encourt jusqu’à vingt ans de prison. Dans son entretien au Parisien, Poupette Kenza reconnaît sa part de responsabilité dans l’affaire. « J’ai engagé un homme de main et j’ai voulu me faire justice moi-même », confie-t-elle.

« Je ne renierai pas ma culpabilité » : l’influenceuse Kenza Benchrif assume sa responsabilité

Tout est parti, selon elle, d’un conflit avec une ancienne connaissance à qui elle voulait récupérer une importante somme d’argent. « On m’a dit qu’il était costaud, physiquement impressionnant. Je voulais qu’avec sa prestance, il mette un coup de pression. ». Mais ce qui devait être une tentative de médiation a rapidement tourné à l’intimidation. Le couple visé a affirmé avoir été surveillé, traqué par balise GPS, et même physiquement menacé.

« Mon avocat m’a expliqué qu’en droit, l’extorsion, c’est soustraire de l’argent par la menace ou l’intimidation. Alors oui, in fine, c’est de l’extorsion », admet-elle aujourd’hui. Et d’ajouter, lucide : « En tout cas, au procès, je ne renierai pas ma culpabilité. ». Loin de se dédouaner, Kenza Benchrif se livre sans détour sur son état mental pendant cette période. « J’ai mal agi, je le regrette », confesse-t-elle. Isolée de sa famille, privée de ses enfants, elle dit avoir sombré. « J’ai pensé à mettre fin à mes jours dans les derniers jours de prison. ».

🇫🇷🗣️ FLASH | "J'ai engagé un homme de main, j'ai mal agi et je le REGRETTE".L’influenceuse Poupette Kenza, alias Kenza Benchrif, récemment sortie de prison, dit regretter d’avoir employé un homme de main envers son ancienne associée pour récupérer de l’argent. Elle affirme que… pic.twitter.com/niqQuA6GfS

— Cerfia (@CerfiaFR) May 18, 2025

Poupette Kenza tire un trait sur son ancienne vie et dévoile son nouveau projet… surprenant

Elle en profite aussi pour critiquer le rôle joué par les plateformes sociales dans sa descente aux enfers. « Snapchat est le réseau social de la surconsommation. Contrairement à Instagram, qui limite les stories, on peut y poster à l’infini. Ça pousse à toujours plus. ». Un rythme effréné qui, selon elle, l’a conduite à perdre pied : « Je suis rentrée dans un engrenage inarrêtable qui m’a fait autant de bien que de mal. ».

Aujourd’hui, Poupette Kenza tente de se reconstruire loin des projecteurs, à Angers, avec son compagnon Allan — lui aussi mis en examen mais récemment remis en liberté. Ensemble, ils se recentrent sur l’essentiel : la famille. Et cet avenir ne passera pas tout de suite par les réseaux sociaux. « Je ne reprendrai pas avant l’automne », affirme-t-elle. D’ici là, elle s’est inscrite sur Parcoursup, avec un objectif pour le moins inattendu : devenir médecin. Une reconversion radicale ? Peut-être. Mais pour une jeune femme habituée à vivre à 100 à l’heure, cette pause est aussi un nouveau départ.

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