De nouvelles glaçantes déclarations. Le 4 novembre 2024, Sara Forestier prenait la parole sur le plateau de "Quotidien" afin d’évoquer ses trois années d’absence dans le cinéma. Face à Yann Barthès, la comédienne de 38 ans faisait une troublante confidence. Elle révélait avoir été victime d'une agression physique sur le tournage de "Bonhomme" en 2017. "J’avais besoin de prendre quelques années pour me reconstruire parce que j'avais été frappée par un acteur sur un film", confiait la comédienne avant de poursuivre : "J'étais allée au commissariat, j'avais quitté le film. On en parle très peu d'ailleurs de ça pour les femmes : le traumatisme. (…) Il faut prendre le temps de se reconstruire. J'ai porté plainte."Ce n’est que plus tard que Sara Forestier va nommer Nicolas Duvauchelle comme le présumé responsable de la gifle reçue sur le tournage. Face à la situation, le principal intéressé a décidé de prendre la parole et nier les faits que lui reprochait l’actrice, via son compte Instagram.
Sara Forestier devant la comission d'enquête parlementaire
"Que ce soit clair pour tous les pseudos justiciers en carton… Je n'ai jamais touché Sara Forestier. Plusieurs témoins étaient présents, dont la réalisatrice, et une enquête a été menée par la justice", se défendait-il. Face à cette prise de parole, l’actrice de 38 ans ripostait et annonçait porter plainte pour diffamation contre son confrère, lors de son passage dans l'émission "À l'air libre" de Mediapart.Plusieurs mois après ces déclarations, Sara Forestier a de nouveau évoqué cet incident face à la commission d'enquête parlementaire sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde de la culture. Une commission qui a vu le jour grâce à Judith Godrèche qui a pour but de "dresser un état des lieux et formuler des recommandations pour mieux encadrer les tournages, améliorer les procédures de signalement et accompagner les victimes", comme le rappellent nos confrères de Puremédias.Après six mois d’enquête et d’auditions, la commission va rendre son rapport le 9 avril prochain et l’AFP a décidé de révéler plusieurs extraits de témoignages dont celui de Sara Forestier. Celle-ci, en plus de la présumée gifle reçue de la part de Nicolas Duvauchelle, aurait également subi des violences en tournage dès l’âge de 13 ans.
De nouvelles révélations glaçances, sur son envie d'en finir
"J'ai commencé ma carrière en disant 'non' (...) quand on m'a demandé de retirer ma culotte et de la faire tournoyer dans les airs pour qu'elle atterrisse dans l'assiette d'un autre personnage, dans une scène soi-disant comique d'un court-métrage. (...) J'ai dit non et je suis partie", a confié Sara Forestier à la commission. "Jusqu'au jour où il y a eu le 'non' de trop, celui qu'on m'a fait payer", a-t-elle poursuivi en évoquant la gifle reçue par un acteur. Une situation qui l’aurait conduite à une période très compliquée à surmonter."Ils ont réussi à me faire taire. Psychologiquement, c'était comme un coup de massue supplémentaire. (...) J'étais, littéralement, à terre, à genoux dans mon salon, en sanglots. Je revois encore cette image et ça me fait mal d'y repenser. J'ai eu envie de mourir", a notamment assuré Sara Forestier.