"J’ai giflé Jacques Chirac", Roselyne Bachelot fait un aveu de taille, Anne-Elisabeth Lemoine stupéfaite

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Inutile de dire que Roselyne Bachelot a été une ministre qui aura marqué la Ve République. Celle qui est passée par l’Écologie (2002-2004), par la Santé (2007-2010), par les Solidarités et les Cohésions sociales (2010-2012) et, enfin par la Culture (2020-2022) n'a jamais eu la langue dans sa poche. C'est même elle, souvenez-vous, qui s'était rendue en "crocs" au Conseil des ministres. Bref, Roselyne Bachelot est une figure politique et même une figure TV et radio, elle qui a aussi été chroniqueuse ("Les Grand 8", "Ford Boyard" ou encore "Les Grosses Têtes).Ce mercredi 2 octobre, elle était l'invitée de "C à vous" sur France 5. L'occasion d'évoquer la sortie de son livre, ce 3 octobre, intitulé Sacrés monstres ! (Éditions Plon). Un ouvrage dans lequel elle décrypte le monde politique actuel en l'agrémentant de ses souvenirs personnels et de son expérience au sein des différents ministères par lesquels elle est passée, dont le premier. C'était l’Écologie sous Jacques Chirac entre 2002 et 2004. Et autant dire qu'entre elle et l'ancien chef de l’État, il y a eu de l'eau dans le gaz.

«J’ai giflé Jacques Chirac» : la révélation surprenante de Roselyne Bachelot dans «C à vous» sur l’affaire du sonotone#AnneElisabethLemoine https://t.co/iKhKcQRfEH

— TV Magazine (@TVMAG) October 2, 2024

Roselyne Bachelot : ce jour où elle a giflé... Jacques Chirac

Vêtue d'une tailleur violet agrémenté d'une énorme broche, Roselyne Bachelot a alors écouté l'édito de Patrick Cohen. Le journaliste est revenu sur une événement marquant de la vie politique de Jacques Chirac : l'affaire du sonotone. Le 19 novembre 2003, alors invitée de RTL face à Jean-Michel Apathie, Roselyne Bachelot révèle qu’elle a aperçu le président équipé d'un appareil auditif. Suite à cette déclaration, il semblerait que le sujet n'ait pas été évoqué en Conseil des ministres.FAUX ! lance Roselyne Bachelot qui explique que ce jour-là elle a même "giflé Chirac à cette occasion". Celle-ci explique que Jacques Chirac lui aurait dit : "Tu sais, j'ai juste un pansement dans les oreilles et je lui dis 'Jacques, arrête de dire des conneries". Quelques semaines plus tard, Roselyne Bachelot sera remercié. Pour elle, cela ne fait aucun doute : "Je pense que c’est cette histoire qui m’a coûté mon poste. Il y avait une stratégie développée à la fois par Bernadette Chirac et par Claude Chirac pour présenter Jacques Chirac comme susceptible de concourir pour un troisième mandat". En 2007, il cédera en effet sa place à l’Élysée à Nicolas Sarkozy.

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