
Rhapsodique, picaresque, oral, oratoire et nerveux, le dernier livre de Pierre Michon, J’écris l’Iliade (Gallimard, 2025), revient doublement à l’origine du monde, en songeant à la Bible et à Gustave Courbet : au verbe, qui tisse les destinées à défaut d’engendrer les faits qui les fondent, et au sexe, les deux étant liés au désir, capital.