Le petit Emile a rejoint sa dernière demeure, le mois dernier, et l'enquête autour de sa disparition suspecte prend désormais un tournant majeur. En effet, on apprend aujourd'hui que 4 membres de la famille du garçonnet sont actuellement en garde à vue. Il s'agit des grands-parents du petit garçon, ainsi que "deux de leurs enfants majeurs", comme le précise le communiqué du procureur. Un revirement qui a donné lieu à des perquisitions, ce mardi. C'est ainsi que la maison de la Bouilladisse de Philippe Vedovini et de son épouse a fait l'objet d'importantes opérations. Selon France 3, "L'opération aura duré près de quatre heures".
Perquisition chez les grand-parents d'Émile
Sur place, "les gendarmes ont embarqué un van servant pour les chevaux", ainsi que "la voiture 4X4 du grand-père" qu'ils doivent passer au peigne fin.
Au même moment, Paris Match nous apprend aujourd'hui que le prêtre qui avait baptisé le garçon s'est suicidé. Il s'agit du père Claude Gilliot, qui était très proche des parents et des grands-parents du petit garçon.
L'hebdomadaire explique qu'il s'est donné la mort le 15 mars dernier, et que ses obsèques ont eu lieu ce 24 mars 2025. Lui qui a laissé une lettre d'adieu y a déclaré : "Prévenez ma sœur. Dites-lui que je l’aime, mon beau-frère, je les aime. L’amour seul compte. Annoncez l’Évangile".
Ce que cache la mort du prêtre
Sa soeur, Claudine Vandenbroucke, elle, a déclaré à nos confrères : "J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti de chez eux". Selon l'article, les relations étaient devenues très mauvaises après la disparition d'Émile. On parle même d'insultes échangées avec le grand-père. La famille du petit garçon a reproché au prêtre d'avoir fourni une photo d’Émile et de ses parents à la presse. Depuis, c'était la guerre, et la famille de l’enfant aurait tout fait pour exclure le prêtre de la communauté. Au point où le recteur de la chapelle lui aurait demandé de partir. Pour la sœur de Claude Gilliot, il ne fait aucun doute que "le fait de ne plus pouvoir faire la messe, encore plus dans son village, ça le rongeait".