"Je constate un manque d’éducation des garçons", Marguerite (Star Academy) ne mâche pas ses mots sur la société actuelle

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On la connaît pour sa douceur et sa sensibilité, mais Marguerite ne manque pas de lucidité sur le monde moderne qui l'entoure. Invitée ce week-end dans C l’hebdo sur France 5, l’ex-candidate de la Star Academy a abordé un sujet plus sérieux et plus politique.À 24 ans, la chanteuse et comédienne n’a pas peur de dire ce qu’elle pense du fossé entre les filles et les garçons de sa génération.

Marguerite (Star Academy) ressent une fracture bien réelle

Aurélie Casse commence par évoquer son double parcours : à la fois dans la chanson et la comédie. Sa première apparition au cinéma est le fruit du hasard. Marguerite le qualifie de "bel accident". Elle s’est retrouvée à jouer dans Le mélange des genres de Michel Leclerc : "Je travaillais au casting, j’étais l’assistante de la directrice de casting du film, [...] et il m’a donné cette chance." Une rencontre humaine, spontanée, comme elle les aime. Et ce n’est pas tout : la journaliste diffuse ensuite un extrait de Je suis avec elle, de Mélodie Cissou, un court-métrage qui, selon la journaliste, fait écho à ses chansons.Natacha Polony prend la parole pour rebondir et évoque justement ce fameux "gender gap". Cette fracture grandissante entre hommes et femmes dans les votes, observée dans plusieurs pays comme les États-Unis ou l’Allemagne, alertent les sociologues. "Il y a une étude du Financial Times qui a montré sur les 18-30 ans aux États-Unis, les femmes votaient 30 points plus à gauche que les hommes, on n'avait jamais vu une différence de genre de cette façon-là.", explique Natacha Polony qui ajoute que c'est le même schéma en "Allemagne sur les dernières législatives", les femmes votaient à gauche, les hommes à droite.Elle se tourne alors vers Marguerite pour lui demander son ressenti. La chanteuse ne mâche pas ses mots : "Je constate un manque d’éducation des garçons, beaucoup de sexisme assez ancré dans la société. Toutes les jeunes filles, les femmes, en font les frais." Voilà qui est dit.

Une artiste engagée et ancrée dans son temps

Malgré tout, Marguerite garde espoir : "J’essaie toujours d’être optimiste là-dessus, j’ai envie de croire qu’on essaie de se comprendre. La compréhension, c’est se parler, c’est s’écouter." Même Michel Cymes, également présent sur le plateau, a réagi à ce sujet en liant le vote politique à une certaine représentation virile : "J’ai l’impression que la droite a une image de virilité, et extrême droite encore plus. [...] On va vers le plus viril quand on est un mec." Une réflexion sur le plateau qui montre bien l'incompréhension toujours existante entre les hommes et les femmes. Même si les mentalités évoluent, le chemin est encore long.

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