Jean-François Piège : l’heure de la garde-à-vue a sonné après la tentative de home-jacking, des mineurs concernés

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Après des mois d'enquête minutieuse, les efforts des enquêteurs du premier district de police judiciaire ont fini par porter leurs fruits. En scrutant les images de vidéosurveillance du centre de Paris et en multipliant les demandes auprès des opérateurs téléphoniques, les policiers ont réussi à reconstituer le parcours des suspects et à identifier plusieurs individus.

Cinq individus placés en garde à vue

Ce mardi 17 septembre 2024, les opérations ont abouti à l'arrestation de quatre hommes soupçonnés d'être impliqués dans le home-jacking qui avait frappé le cuisinier Jean-François Piège en janvier dernier, rapporte Le Parisien.

Les suspects ont été appréhendés à leurs domiciles situés à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, et à Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne. Un cinquième homme a quant à lui été arrêté directement à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), où il était déjà détenu.

Tous, âgés de 16 à 18 ans, ont été placés en garde à vue, précisent nos confrères.

300.000 euros de préjudice

Pour rappel, le 26 janvier dernier, trois hommes cagoulés se sont présentés au domicile du célèbre chef. Malheureusement, la nourrice de ses enfants était présente au moment des faits.

Lors de leur intrusion, les agresseurs ont forcé la porte de l’habitation avant de ligoter la femme avec du Serflex.

Par la suite, les voleurs se seraient lancés dans une fouille complète des lieux, dérobant montres, bijoux et sacs de luxe avant de prendre la fuite. À l'extérieur, deux complices surveillaient les alentours, comme l'ont montré les images de vidéosurveillance. Le préjudice, initialement estimé à 150.000 euros par le parquet de Paris, a été réévalué à 300.000 euros en fonction des nouvelles évaluations des biens volés.Toujours d'après les informations du Parisien, le premier district de police judiciaire aurait réussi à identifier les cinq suspects, qui sont tous déjà connus des services de sécurité publique pour des faits tels que violences, vols aggravés ou cambriolages.

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