Triste nouvelle pour le sport français. Âgée de seulement 33 ans, Amandine Chazot, porteuse de la flamme olympique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, vient en effet de perdre la vie. Six fois championne de France de Stand Up Paddle et vice-championne du monde de à deux reprises, en 2017 au Danemark et en 2019 au Salvador, l’athlète a perdu la vie des suites d’un cancer.Cela faisait plusieurs années que la sportive luttait contre la maladie et laisse derrière elle son mari et un petit garçon. En juin 2024, lorsque nos confrères de Ouest-France ont pu la rencontrer, celle-ci évoquait déjà sa maladie et le bien fait que lui apportait son sport dans son combat.
Le sport, la meilleure thérapie d'Amandine Chazot pour lutter contre la maladie
"Ma meilleure thérapie reste le sport. Seule sur l'eau, je ressens une sorte de fusion avec l'océan, c'est comme une méditation. J'essaie de profiter pleinement de chaque instant. Je prends ce que le moment présent me donne", confiait à nos confrères celle qui officiait en tant que radiologue lorsqu’elle ne surfait pas sur les eaux. Suite à cette disparition, les hommages ont été nombreux. À commencer par la Ligue de Bretagne de surf qui a en effet souhaité lui adresser de tendres mots via sa page Facebook : "Amandine n’était pas seulement une grande championne, elle incarnait les valeurs profondes de notre sport : la persévérance, la passion et une immense humilité".De son côté, la ville de Pont-l’Abbé et le Pagaies-club ont également souhaité remercier celle qui a porté la flamme pour les Jeux Olympique de Paris : "C’est toi qui as insufflé la dynamique du Stand Up Paddle sur la rivière de Pont-l’Abbé. Tu nous as motivés à créer notre club, tu as inspiré les jeunes du Pays bigouden… Pour tout ça et bien plus encore… Merci !".
Les hommages pleuvent pour l'athlète qui a porté la flamme pour les Jeux Olympiques de Paris
Originaire du Finistère, nos confrères de 20 Minutes rappellent qu’Amandine Chazot exerçait son métier de radiologue à l’hôpital de Cornouaille à Quimper lorsqu’elle n’était pas sur l’eau. "Elle avait décidé depuis le début de l’année de mettre sa blouse de radiologue au vestiaire et a aussi repris le chemin de la compétition. Avec succès d’ailleurs, puisqu’elle s’était brillamment imposée en mai sur la Green Paddle Race en Loire-Atlantique", a notamment écrit la Fédération française de surf dans un communiqué.