Ce sont des mots qui ont fait le tour du monde : ceux de Justin Tkatchenko, le ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour expliquer pourquoi son pays, pourtant déjà victime de l'élévation du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique, allait boycotter la COP29. Il a déclaré : "C'est une perte de temps totale." La COP est-elle effectivement une perte de temps ou gagne-t-on toujours à se parler en matière de climat ? On en parle avec Lola Vallejo, conseillère spéciale climat à l'Institut de développement durable et des relations internationales (IDDRI) et Jean Jouzel, climatologue et ancien membre du GIEC.