
Marie Mancini, nièce du puissant cardinal Mazarin, n'était pas destinée à la lumière. Dès l'enfance, elle avait compris qu'elle ne possédait ni la beauté éclatante de ses sœurs, ni la place enviée que d'autres occupaient dans le cœur de leur mère. Mais si son visage n’inspirait pas les louanges, son esprit, lui, brûlait d’une ardeur indomptable.