Laurence Boccolini assiste impuissante au traumatisme d’un camarade : "Il s’est fait massacrer"

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Tandis qu'elle était en train d'assurer la promotion de son dernier ouvrage, "Showtime", Laurence Boccolini a partagé un souvenir terrifiant sur le harcèlement scolaire. Sur Ici, l'animatrice télé s'est souvenue d’un petit garçon, qui "s'était fait massacrer à l'école" quand elle avait 11 ans. Et elle, alors déléguée de classe, l'avait emmené à l'infirmerie. Ce 10 mai 2025, la maman de Willow a avoué : "je me suis toujours demandé pourquoi ce souvenir ne partait jamais". Elle raconte en effet : "Quand il a levé la tête, j'en suis encore là aujourd'hui, je me suis dit 'comment je vais gérer ça ?' Il avait des tags horribles, des dessins affreux".

Laurence Boccolini traumatisée par une agression

À propos de cet enfant, Laurence Boccolini assure "Je lui souhaite tellement qu'il ne s'en souvienne plus, je ne demande que ça, ce serait une libération".

Pour elle par contre, impossible d'oublier. Elle cite : "il me regardait, je le regardais, on avait le même âge, donc j'étais incapable de la soutenir. Et je me suis dit : 'on va voir des adultes qui vont le prendre en charge'".

Laurence Boccolini n'a pas non plus oublié : "ce couloir qu'on a fait tous les deux où je l'entendais pleurer tout doucement à côté de moi. Et dans ma tête je me disais 'je ne sais pas quoi faire parce que j'ai 11 ans je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire'".

Le pire dans toute cette histoire, c'est que le garçon n'a pas en de soutien. Il n'a pas été pris en charge. Laurence Boccolini dénonce : "on lui a nettoyé le visage avec une éponge, ça partait pas".

Et d'ajouter : "Elle avait mis du Paic sur une éponge, elle lui frottait le visage et il ne bougeait pas. Elle l'enguirlandait parce qu'il n'avait pas su se défendre. Et il disait 'ça m'est déjà arrivé', et elle disait 'ah ben en plus'".

Personne à qui parler

Laurence Boccolini en a eu le cœur brisé. Elle témoigne : "Je me disais ‘pauvre petit’ à 11 ans, parce que je ne le connaissais pas beaucoup, mais je savais qu’il faisait énormément d’efforts pour s’intégrer et ça, ça me faisait une peine de dingue". "Impuissante, démunie, incapable de bouger, de consoler", la star du paf admet qu'elle a eu de la peur et du doute parce qu'elle n'a pas su à qui parler.Elle ajoute : "je suis restée à être témoin de cette scène, en me disant 'finalement les adultes, est ce qu'on peut vraiment leur faire confiance quand on est tristes quoi ?'". Pour conclure, elle confie : "Je me disais : 'donc on est tout seul finalement…'"

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