C’est une séquence à la fois surprenante et délicate qui s’est jouée récemment sur le plateau de 20h30 le dimanche, l’émission culturelle de France 2 présentée par Laurent Delahousse. Invité pour évoquer sa carrière, son actualité musicale et ses souvenirs personnels, Julien Clerc a accepté de se confier sur son passé sentimental, notamment sa relation très médiatisée avec France Gall dans les années 1970.Mais une phrase du journaliste a provoqué une réaction inattendue du chanteur, qui l’a recadré — poliment, mais fermement.
Une évocation d’un amour passé
Julien Clerc, monument de la chanson française, était invité à revenir sur les moments forts de sa vie, dans un entretien à cœur ouvert. Évidemment, impossible de passer à côté de son histoire d’amour avec France Gall, autre icône de la chanson. Une relation intense, mais brève, qui avait suscité à l’époque l’attention du grand public et des médias.Laurent Delahousse, fidèle à son style de narration romancée et mélancolique, introduit alors un moment musical en évoquant l’un des titres les plus marquants de Julien Clerc, "Souffrir par toi n’est pas souffrir", sorti en 1975.
Dans sa transition vers cette chanson, le journaliste lance :"Elle vient de votre histoire avec France Gall, et c’est aussi parce que vous lui avez présenté un certain compositeur nommé Michel Berger". Un lien logique pour beaucoup de téléspectateurs, puisque France Gall a ensuite partagé sa vie avec Michel Berger, avec qui elle formera un duo artistique légendaire.
La réponse de Julien Clerc ne se fait pas attendre
Sourire discret aux lèvres, Julien Clerc rectifie aussitôt :"Ce n’est pas moi qui l’ai présentée". Un recadrage factuel, mais empreint de douceur, qui traduit néanmoins une volonté claire de rétablir la vérité.Loin de chercher le conflit, le chanteur poursuit alors en donnant davantage de contexte sur la genèse de la chanson : "Mais c’est vrai que j’avais beaucoup souffert, alors j’ai dit à Étienne [Roda-Gil, son parolier de l’époque] : ‘Écris-moi une chanson là-dessus, il faut qu’elle revienne".
Par ces mots, l’interprète de Femmes, je vous aime, confirme que la douleur de cette séparation fut bien réelle, mais tient à réaffirmer qu’il n’est pas l’intermédiaire qui aurait réuni France Gall et Michel Berger.