"Les parisiens sont durs, cette espèce d’attitude, d’arrogance", Philippine Leroy-Beaulieu sans concession sur la France

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Ce dimanche 2 février 2025, Philippine Leroy-Beaulieu était l'une des invitées de Frédéric Lopez dans l'émission Un dimanche à la campagne.Aux côtés de Waly Dia et Nikola Karabatic, l'actrice connue pour incarner le personnage de Sylvie Grâteau dans la série Emily in Paris depuis 2020 a eu l'occasion de se confier sur sa propre expérience parisienne.

Retour aux sources pour Philippine Leroy-Beaulieu

Bien qu'originaire de la capitale française, la comédienne de 61 ans a longtemps vécu en Italie, où son père exerçait le métier d'acteur. "La dernière saison d’Emily in Paris on l’a tournée à Rome, donc il y avait une partie de l’équipe qui était italienne, et en fait les gens qui avaient à peu près mon âge ou un peu plus vieux sur le plateau avaient connu mon père (Philippe Leroy est décédé le 1ᵉʳ juin 2024, ndlr). Et tous, ils m’en ont parlé avec un respect et une tendresse", a-t-elle confié.

Ce n'est qu'à l'âge de 10 ans, après le divorce de ses parents, que Philippine Leroy-Beaulieu a retrouvé Paris. Un moment particulièrement difficile pour la star.

Un changement de vie radicale

"Et là, je ne trouve pas du tout ma place. Ça m’a poursuivie presque toute ma vie. Ça se règle depuis peu de temps le fait de trouver ma place en France. Les parisiens sont durs, cette espèce d’attitude, d’arrogance...", a-t-elle expliqué avant d'ajouter : "Quand j’étais à l’école quand je suis arrivée en France, on me disait de mettre mes mains sous mes fesses. Du coup je n’arrivais plus à parler. Et en plus c’est “la Ritale”, “on fait comme ça en Italie. En plus j’ai un nom franchouillard de chez franchouillard. Ce n’est pas comme si je n’avais pas un nom français. Et pourtant, j’étais la Ritale de service."Ses débuts à l'école française n'ont d'ailleurs pas été de tout repos. Et malgré les années, le traumatisme est toujours aussi présent. "Ça, c’était la pire humiliation. Je passe ma feuille à mon voisin qui va corriger ma dictée pendant que la maîtresse écrit au tableau. Lui, il avait dû faire cinq, six fautes. Moi j’en ai fait 60", s'est souvenu l'actrice. De poignantes confidences.

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