Malgré une demande croissante, l'enseignement de la langue arabe à l’école en France reste marginal, freiné par des controverses politiques et des fantasmes identitaires. Un récent rapport sur l'"entrisme des Frères Musulmans" relance le débat en préconisant d'encourager l'enseignement de cette langue - la deuxième plus parlée en France - pour "ne pas laisser le monopole aux écoles coraniques".