Magali Berdah dans "Enquêtes criminelles" : le tueur présumé de sa belle-sœur relâché

il y a 1 jour 2

Le 10 octobre 2021, la ville d'Allauch, qui accueille depuis un an et demi les tournages de Plus belle la vie, se réveillait avec une terrible gueule de bois. Karine Teboul, 50 ans, mère de trois filles, et son compagnon Frédéric, 46 ans, étaient retrouvés tués dans leur appartement. C'est l'une des filles de Karine qui est tombée sur la scène du crime.Battues à mort dans leur chambre, les deux victimes ont été tués avec une rare sauvagerie. Les images difficiles du crime avaient par ailleurs marqué les enquêteurs de la Crim, pourtant habitués à ce genre de scènes. Mais la violence était telle qu'elle paraissait quasi inédite pour eux.

Une scène de crime d'une rare barbarie

Et pourtant... Près de quatre ans après les faits, Stéphane Teboul, mari de Magali Berdah, est sous le choc. Le principal suspect, Alexis M., un voisin de sa défunte sœur, qui présentait des troubles psychiatriques, a été libéré. Comme Magali Berdah et Stéphane Teboul l'expliquent devant les caméras d'Enquêtes criminelles sur W9, l'homme a envoyé lui-même une lettre au juge d'application des peines pour lui expliquer qu'il se sent en danger en prison. Sa missive a été entendue."Je me rappelle comme si c'était hier. Mon avocat me dit : On est cuit. Je lui dis : Mais pourquoi ? Il me dit : Parce qu'on va le remettre en liberté. Je lui ai dit : Pardon ?" se souvient Stéphane Teboul. Effectivement, face aux violences subies par Alexis en prison, et face aux symptômes psychologiques qu'il présente, le juge décide de le laisser sortir.

Karine Teboul, ses filles ont "la haine et la rage"

Les trois filles de Karine Teboul enragent elles aussi en apprenant que le meurtrier présumé de leur mère et de leur beau-père est libérable en raison de son état psychologique jugé incompatible avec les conditions pénitentiaires. "J'ai pas les mots. C'était inimaginable en fait. II lest dehors !" s'indigne l'une d'elle. Une autre de réagir : "On ressent de la haine, de la rage, une colère noire. On a le démon, on a envie de tout casser, on a la haine".Une situation qui peut paraître ubuesque et inaudible pour les parties civiles, mais qui est bien légale. Comme l'explique le journaliste Michel Mary, l'incarcération se passe très mal, et l'homme développe de lourds troubles traumatiques et psychologiques. Apeuré par le système carcéral, il envoie une lettre au JAP pour lui demander de l'aide. "Il a été très régulièrement frappé, agressé, menacé" explique le chroniqueur de Touche pas à mon poste.

Une nouvelle expertise très récente confirme

"Il va écrire au juge et va lui expliquer qu'il vit très mal sa détention, qu'il se sent pas très bien, qu'il a des problèmes psychologiques. Enfin, bref, il va mal !" poursuit l'avocate de la partie civile. Une lettre qui suffira à faire pencher la balance en faveur du jeune homme, qui sera libéré par le JAP dans l'attente de son procès. Mais le 17 mai dernier, une nouvelle expertise psychiatrique est venue confirmer l'absence de discernement de l'auteur présumé du double assassinat au moment des faits.

Lire l'article entier