Meghan Markle : et maintenant, elle est influenceuse 

il y a 2 semaines 16

Tout part certainement d’une louable intention. Vouloir mettre en lumière de petits créateurs éthiques et responsables pour les aider à s’étendre et à conquérir de nouveaux marchés semble être une noble cause. C’est en tout cas ce que les lecteurs du New York Times ont dû se dire en découvrant l’interview de Meghan Markle. Fin août, l’épouse du prince Harry y racontait sa nouvelle expérience d’ambassadrice auprès de marques d’accessoires inconnues du grand public. L’idée lui serait venue en 2017, alors qu’elle effectuait un engagement officiel pour le compte de la famille royale. Ce jour-là, elle porte un sac à main signé Strathberry dont les ventes explosent en moins de onze minutes.

Meghan Markle désormais "libre"

“Quand je me suis rendu compte de l’impact que j’avais sur les ventes, ça a tout changé dans ma manière de composer mes tenues”, explique-t-elle. Or, à l’époque, pas question d’en faire commerce.Avec sa très stricte politique concernant la publicité, les cadeaux et les rémunérations, la Couronne ne lui aurait jamais laissé la latitude dont elle aurait eu besoin pour œuvrer. Aujourd’hui débarrassée du protocole, la voilà libre de faire ce qu’elle veut. “Quand je sais qu’il va y avoir un coup de projecteur sur moi, je m’arrange pour soutenir des amis designers et des petites marques qui n’ont pas toute l’attention qu’elles méritent. C’est le moins que je puisse faire”, soupire-t-elle. 

Un système très lucratif

C’est ainsi qu’on a pu la voir se balader avec un sac à main à 678 euros de la marque Cesta Collective, en partie créé par des Rwandaises et assemblé en Italie ; arborer une paire de boucles d’oreilles Kimaï à 750 euros et se promener dans Los Angeles un paquet de café équitable sous le bras. Initiative louable, n’est-ce pas ? Oui, mais pas seulement. Car derrière cette honorable attitude se cache en réalité un système très lucratif. Avant de s’exhiber avec une nouvelle marque, Meghan y investit de l’argent, une fois l’objet porté, les ventes s’envolent, et il ne lui reste plus qu’à encaisser les bénéfices. Smart ! La duchesse de Sussex aurait déjà renouvelé l’opération entre cinq et dix fois. Une carrière d’influenceuse s’ouvre à elle. Mais gare à la répression des fraudes, car mettre des billes dans une boîte dont on sait qu’elle cartonnera le lendemain pourrait faire penser à du délit d’initié… De quoi donner à la reine Elizabeth l’envie de se retourner dans sa tombe !Léa Hasvry

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