Le réchauffement climatique, et en particulier le recul de la banquise, fait décliner «plus vite que prévu» la population des manchots empereurs, alerte mardi une étude britannique de référence. Les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Le réchauffement climatique, et en particulier le recul de la banquise dans l’Antarctique, fait décliner «plus vite que prévu» la population des manchots empereurs, dont nombre de colonies ont perdu plus de 20% de leurs membres en quinze ans, alerte mardi une étude britannique de référence. Ce déclin rapide a été observé par satellites dans seize colonies, situées dans la péninsule antarctique, la mer de Weddell et la mer de Bellingshausen, qui représentent un tiers de la population de la plus grande espèce de manchots au monde, rapporte l’étude du British Antarctic Survey publiée dans la revue Nature Communications : Earth & Environment. «Nous avons là une illustration très déprimante du changement climatique et un ...