À quelques semaines de l'élection de Miss France 2025, les langues se délient déjà. C'est ainsi que Sabah Aib, Miss Nord-Pas-de-Calais 2024, a dévoilé qu'elle était victime de racisme, sur les réseaux sociaux. À nos confrères de Télé loisirs, la jeune femme a expliqué qu'en raison de "son nom d'origine algérienne", elle subissait la haine en ligne. Ce n'est pas la première fois qu'une telle chose arrive dans le concours. C'est toutefois peut-être la première fois qu'on en entend parler si tôt...
La haine au concours Miss France
Souvenez-vous, en 2020, on avait découvert les messages de haine adressés à Miss Provence 2020, April Benayoum, durant la soirée de Miss France 2021. Finalement, la jeune femme, née de père israélien, avait porté plainte, et c'est Amandine Petit qui l'avait emporté.
Pour ce qui est de Sabah Aib, pour le moment, la candidate assure qu'elle préfère "prendre du recul sur tout ça". Elle explique néanmoins qu'elle a eu "un choc", en découvrant les "insultes" qu'on lui envoyait en "messages privés".
On lui a dit qu'elle n'était "pas apte à représenter le Nord-Pas-de-Calais". "Alors que je suis Française", dit-elle. Celle qui n'a jamais "eu de remarques racistes" auparavant, ni dans sa vie professionnelle, ni pendant son élection en région, est malheureusement un peu résignée...
En effet, elle avoue qu'elle s'attendait à des critiques... Elle explique ainsi : "Je savais que si on ne m’avait pas critiqué sur mes origines, ce serait sur le physique. Il y a toujours quelque chose à redire". Et d'ajouter : "Des gens qui ne m’aiment pas, il y en aura tout le temps… "
Les candidates doivent-elles continuer à subir ?
Pour répondre à ses détracteurs, Sabah Aib a "juste fait une réponse globale sur Instagram pour expliquer que je me considère comme Française et que mon nom reste un nom comme un autre". Âgée de 18 ans seulement, la jeune femme préfère se focaliser sur ce les commentaires positifs, parce qu'en plus, il y en a d'avantage. Elle assure qu'elle ne veut pas perdre d'énergie à répondre. Et de conclure : "J’ai beaucoup de recul et j’essaie de ne pas me sentir concernée. Je me dis que c’est ça de devenir quelqu’un de public". Un triste constat.