Mort d’Émile : Sadia, la randonneuse qui a découvert le crane du petit garçon, parle pour la première fois à la radio

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Ce 27 septembre, RTL vient de diffuser une interview bouleversante. Il s'agit de Sadia, la randonneuse de 60 ans qui a découvert par hasard le crâne du petit Émile, disparu en juillet 2023. Depuis cette macabre découverte en mars dernier, Sadia n’avait jamais pris la parole. Avec émotion, elle a raconté ce moment important pour l’enquête.C’est lors d’une randonnée habituelle, près du Haut-Vernet, que cette retraitée est tombée sur un objet terrible : un petit crâne au milieu d’un sentier...

La découverte qui relance l’enquête sur la disparition d'Émile

Sadia se souvient : "Je tremble, je le regarde et je dis, waouh, ça, c'est le petit, c'est le crâne du petit. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en suis sûre." Suite à cette découverte, les enquêteurs ont pu retrouver d’autres objets personnels d’Émile, comme un t-shirt, des chaussures et une culotte.Ces éléments sont encore en cours d’analyse, et les résultats seront bientôt rendus publics. C'est une lueur d’espoir pour tout le monde qui espère avoir des réponses, surtout pour la famille.D'un côté, cette découverte est une aide précieuse pour les enquêteurs. De l'autre, elle s’est rapidement transformée en cauchemar pour Sadia. Elle a fait face à des accusations horribles : certaines personnes l'ont accusée d'avoir tué l'enfant. Ces insinuations ont été une épreuve pour elle : "On m'a accusée d'avoir tué l'enfant. C'est choquant."

Sadia, toujours marquée par les accusations

Hélas, ce n'est pas la première fois que des accusations de la sorte sont faites. On pense d'ailleurs au maire du Haut-Vernet et au photomontage sur les réseaux sociaux. Malgré ces terribles accusations, Sadia reste fidèle à ses habitudes. Elle est toujours dans sa maison au cœur du village et elle essaye de reprendre une vie normale.D'ailleurs, elle continue de randonner une à deux fois par semaine, même si les souvenirs de cette journée la hantent encore. Elle se rappelle avoir agi instinctivement en ramassant le crâne avec ses sacs plastiques : "Je ne veux pas le laisser là, parce que le vent souffle, il va partir, il va disparaître."Aujourd’hui, elle n'espère qu'une seule chose : que sa découverte permette une avancée dans le dossier et surtout aux parents d’Émile de trouver un semblant de paix : "Moi, ma préoccupation, c’est que les parents ont pu se recueillir, finalement. Voilà, c’est ça le plus important pour moi." Les résultats de l’analyse du crâne et des objets sont en cours et le village est toujours surveillé. Une chose est sûre : le flou persiste, mais l’impatience grandit...

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