Mort de Werenoi : guerre autour de l’héritage, l’amie intime du rappeur dit avoir été menacée et agressée par son manager

il y a 2 semaines 6

Depuis le décès de Werenoi, elle vivrait l’enfer. Le 17 mai 2025, les proches du rappeur, ses fans, et toute l’industrie musicale, apprenaient avec émoi la disparition de l’artiste âgé de seulement 31 ans. Parmi eux, Fatima, une jeune femme qui se qualifie d’amie intime du rappeur. Ce lundi 16 juin 2025, nos confrères du Parisien ont justement pu s’entretenir avec celle-ci. Visiblement, selon ses dires, depuis la disparition de son ami, elle vivrait des moments très compliqués. Elle aurait été victime de menaces et de violences de la part du producteur de l’artiste, Babiry Sacko, alias "Babs".

Fatima, une "amie intime" de Werenoi"

Si elle a accepté l’interview du Parisien, ce serait pour plusieurs raisons : "raconter les violences dont j’ai été victime et dénoncer les mensonges qui circulent à mon sujet mais en aucun cas mettre la famille de Jérémy (le prénom de Werenoi) plus dans le malheur qu’elle ne l’est déjà", indique-t-elle dans les colonnes du quotidien. Fatima, amie présumée de Werenoi, aurait grandi avec le rappeur décédé le 17 mai dernier, "à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) dans des immeubles face à face". "Nous étions au même collège, le collège Georges-Politzer, poursuit Fatima, qui a retrouvé le rappeur à Dubaï en 2021. Depuis, on ne s’est plus lâché. Il venait régulièrement, pour ses clips, des showcases, des investissements…" indique-t-elle. D’après son récit relayé par Le Parisien, le producteur de Werenoi l’aurait contactée dans la nuit du 17 mai, vers 3h30 du matin, avant que l’artiste ne perde la vie. Cet appel aurait concerné "l’argent" et les "biens" de l’artiste. 

Le producteur de l'artiste décédé aurait réclamé de l'argent

"Il était 5h30 à Dubaï. Babiry Sacko m’a dit que l’état de Jérémy était stable et qu’il fallait que le dernier virement qu’il a effectué à Werenoi soit retransféré sur son compte. Je lui ai dit que je n’avais aucun accès à aucun compte mais que je pouvais voir avec l’avocat de Jérémy pour connaître la procédure à suivre", se souvient la présumée amie du rappeur, qui apprend le décès de ce dernier quelques plus tard. Le 18 mai 2025, le producteur de Werenoi aurait alors, de nouveau contacté Fatima, toujours selon les dires de cette dernière : "Ma grande tu devais m’appeler aujourd’hui, tu ne l’as pas fait, un conseil ramène l’argent", lui aurait-il écrit. Plusieurs rendez-vous auraient eu lieu par la suite après que "Babs" aurait mentionné l’adresse des parents de Fatima et son adresse personnelle. Un premier rendez-vous aurait eu lieu, sans que le producteur ne soit présent. Tout se serait fait via le haut-parleur du téléphone comme l’indique Le Parisien."Je réexplique qu’il doit venir avec la mère de Jérémy à Dubaï pour récupérer l’argent, que je ne peux rien faire, que seule la maman peut le faire avec le certificat de décès et les documents adéquats. Il me répète en boucle ‘Donne-moi la solution, donne-moi la solution’". Le producteur l’aurait rappelée dans la soirée en lui demandant de cesser de le "mener en bateau".

La jeune femme aurait été "violentée" dans un bar à chicha

Alors qu’elle n’aurait plus eu de nouvelles de sa part, l’amie de Werenoi se serait de nouveau faite contacter le lendemain de l’enterrement de l’artiste. Un nouveau rendez-vous aurait alors eu lieu dans un bar à chicha à Montreuil."On m’a installée dans une arrière-salle. Sacko est arrivé avec trois hommes", indique la jeune femme qui aurait tenté de s’enfuir avant de se faire rassoir : "Sacko s’est adressé aux autres en disant que je mentais, que c’est moi qui avais pris l’argent. Il m’a giflée. J’ai reçu plusieurs gifles, des coups de poing aussi au visage, sur le crâne. Ils m’ont étranglée, frappée dans le dos, le ventre en criant Rends l’argent, rends l’argent".Nos confrères du Parisien indiquent qu’une "enquête préliminaire pour "vol aggravé" et "extorsion" a été ouverte le 25 mai par le parquet de Bobigny à la suite de la plainte déposée par la jeune femme". En plus du producteur de Werenoi, trois autres individus intéresseraient les enquêteurs. Rappelons qu’à l'heure actuelle, seule la version de Fatima existe et que Babiry Sacko ne s’est pas exprimé et n'a donc pas encore pu se défendre au sujet des faits dont la présumée victime l’accuse.

Lire l'article entier