L'enquête sur la mort d'Émile se poursuit. Ce mardi 25 mars 2025, quatre personnes, dont les grands-parents du petit garçon, ont en effet été placées en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". Une information relayée par nos confrères du Parisien et confirmée par un communiqué du procureur de la République d'Aix-en-Provence."Ce matin, 25 mars 2025, Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d'Emile Soleil, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue des chefs d'homicide volontaire et recel de cadavre par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille", a indiqué Jean-Luc Blanchon avant d'ajouter : "Ces placements en garde à vue s'inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois".
Et de poursuivre : "Les enquêteurs procèdent par ailleurs à des opérations criminalistiques en divers lieux du territoire. (...) Une nouvelle communication interviendra à l'issue des actes en cours".
Le père Claude Gilliot a mis fin à ses jours
En marge de ces gardes à vue, une autre information vient tout juste d'être dévoilée. Selon Paris Match, Claude Gilliot, le prêtre qui a baptisé Émile, aurait mis à ses jours le 15 mars dernier.
"Prévenez ma sœur. Dites-lui que je l’aime, mon beau-frère, je les aime. L’amour seul compte. Annoncez l’Évangile", aurait-il notamment écrit dans une lettre d'adieu laissée dans son appartement.
Avant son suicide, l'homme d'Église avait eu un différend avec le grand-père du garçon à cause d'une photo intime transmise à la presse.
Le prêtre en froid avec les grands-parents d'Émile
"Beaucoup de journaux ne reprenaient qu'une vieille photo du couple qui laissait supposer qu'ils appartenaient à un groupe d'extrême droite", avait expliqué Claude Gilliot dans les colonnes de Paris Match. "J'ai cru bon de fournir une image où ils sont rayonnants, bien plus à leur avantage".
Cette initiative n'aurait pas été du goût des principaux intéressés, et elle aurait encore moins été appréciée par les grands-parents.
"Tout change quand Vedovini, le beau-père, s'empare du téléphone. Le père Claude, sidéré, essuie alors un torrent d'injures, qu'il n'aurait jamais attendu d'un homme dont il s'estimait très proche. S'ensuit un échange de mails dans lequel le prêtre se confond en excuses, sans pour autant attendrir son ancien ami. ‘Votre posture de clown clérical ne nous amuse plus’, cingle Vedovini", rapportent nos confrères.Les obsèques de Claude Gilliot se sont déroulées ce lundi 24 mars.