Nicolas Bedos : l'acteur et réalisateur révèle avoir été victime de viol

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Reconnu coupable d'agressions et de harcèlement sexuels devant le tribunal correctionnel de Paris, Nicolas Bedos a récemment été condamné à un an de prison dont six mois sous bracelet électronique et six mois avec sursis probatoire.Cette affaire a mis un sérieux coup d'arrêt à sa carrière. Rappelons en effet qu'en septembre 2024, Elsa Zylberstein, son ex-compagne et amie fidèle, avait pris sa défense en révélant que le quadragénaire ne travaillait plus, ne mettait plus un pied dehors et avait même quitté Paris.

Durant son procès, le réalisateur avait quant à lui dénoncé ce qu'il considérait comme une "cancellation" pure et simple. S'il avait bien reconnu avoir de sérieux problèmes avec l'alcool et "une amabilité lourde" lorsqu'il était ivre, le jeune papa s'était toujours défendu d'être "un agresseur sexuel".

En janvier dernier, il acceptait pourtant sa peine et prenait la lourde décision de "renoncer à l'appel de la décision rendue à son encontre le 22 octobre dernier", avait fait savoir son avocate, Me Julia Minkowski.

"Ce choix, difficile mais mûrement réfléchi, s'inscrit dans une volonté d'apaisement", avait-elle ajouté avant de révéler que le cinéaste était désormais "engagé dans une démarche d'introspection".

Nicolas Bedos à cœur ouvert dans La Soif de honte

Pour analyser sa propre personne, Nicolas Bedos a visiblement choisi d'écrire. Le 7 mai prochain, il devrait d'ailleurs présenter son livre La Soif de honte, dont la parution est assurée par les Éditions de l’Observatoire. Un ouvrage que Le Point a déjà eu l'opportunité de feuilleter.

Et selon nos confrères, le compagnon de Pauline Desmonts y révèle avoir été victime de viol. Un drame qu'il n’avait encore jamais évoqué publiquement et dont il a beaucoup "souffert", même s'il refuse de s'en servir comme "bouclier". "Je ne dis pas : 'J’ai souffert, donc je suis excusé.' Je dis : 'J’ai souffert, donc je comprends un peu mieux certaines de mes failles", écrit-il. Dans les pages de son livre, Nicolas Bedos revient également sur sa condamnation : "Ce qui compte, c’est que j’ai fait du mal. Le plus souvent sans le vouloir, mais je l’ai fait (...) J’ai accepté ma peine. Je savais qu’en faisant appel, je ne gagnerais ni la paix ni la nuance".

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