Marraine de la Fondation Abbé Pierre, Nolwenn Leroy a été profondément bouleversée par les révélations d'Emmaüs International, Emmaüs France et de la Fondation Abbé Pierre. Pour rappel, ces organismes accusent le prêtre catholique de multiples agressions sexuelles perpétrées entre la fin des années 1970 et 2005.
"On ne peut pas se préparer à ça. Comme tous les Français, je suis tombée des nues, forcément", confiait-elle sur le plateau de Quotidien en septembre 2024. "On ne peut pas faire autrement que de reconnaître la douleur des victimes."
Malgré ce drame, la chanteuse avait toutefois invité les citoyens à "continuer de soutenir la fondation" en faisant la distinction entre "l’homme que pouvait être l’abbé Pierre" et "le message qu’il portait" : "Le combat contre le mal-logement, contre la précarité est toujours d’actualité, plus que jamais".
Près d'un an après les déclarations de la star, les ennuis se poursuivent... Douze nouvelles accusations de violences sexuelles, dont "sept concernent des personnes mineures" au moment des faits viennent tout juste d'émerger.
L'Abbé Pierre face à douze nouvelles accusations
Dans un rapport du cabinet spécialisé Egaé publié ce mercredi 9 juillet 2025, une femme fait "état d’une masturbation de l’abbé Pierre sur son sexe alors qu’elle venait d’avoir 11 ans". Sa sœur, de son côté, "lui a confié avoir subi une fellation forcée à ses 15 ans".
Une autre victime, quant à elle, assure avoir subi "au moins trois faits de violences sexuelles lorsqu’elle avait 10 ans". Enfin, une quatrième aurait "subi un contact entre ses cuisses, sous sa jupe" lors d'un voyage en train dans les années 50. Des faits qui ont visiblement tous été ignorés.
Selon un communiqué d'Emmaüs relayé par le site jeanmarcmorandini.com, Emmaüs et la Conférence des évêques de France (CEF) auraient "décidé conjointement la mise en place d’un dispositif de réparation financière à destination des victimes de l’abbé Pierre". Celui-ci "sera porté par la commission reconnaissance et réparation (CRR)", une instance créée par la CEF à la suite des révélations de 2021 concernant la pédocriminalité dans l’Église depuis les années 50, indique le document.Le dispositif de réparation d'Emmaüs et de la CEF, financé conjointement, indemnisera les victimes dès septembre 2025, avec transparence.