Connu dans son intégralité depuis le 23 décembre dernier, le gouvernement de François Bayrou est déjà menacé d’une censure. Le Premier ministre bénéficie cependant de quelques semaines de répit, du fait d’une tradition remontant du XIXe siècle. A peine nommé que François Bayrou est déjà en sursis. Depuis le 13 décembre, le président du MoDem occupe la fonction de Premier ministre. Après dix jours de consultations, le locataire de Matignon a nommé, ce lundi, son gouvernement déclenchant la furie des partis de gauche et du Rassemblement national. En effet, la composition de l’exécutif a provoqué un tel tollé dans l’opposition que certaines forces politiques, dont La France insoumise, ont déjà fait savoir qu’une motion de censure serait déposée. Avant que celle-ci soit examinée, le Premier ministre dispose de quelques semaines pour étayer son projet. La trêve des confiseurs Avant de faire face à son premier vote de défiance, François Bayrou ...